Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

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de gens d'arrucs  partie de leur ferraille. (le lut pen- 
dant les guerres d'ltalie de Charles VIIl et de Louis Xll que l'on 
forma les premieres compagnies de chevau-legers, a l'unit:ilioi1 des 
catialegyfierzf venitiens et des estradiozis (Albanais). Louis Xll eut menu- 
des Albanais a sa solde et des Jlloresqzees. Uequipage des (fhevaux 
de ces troupes etait m'as-simple et leger. a Cette modification dans 
a l'organisation et le service des troupes a cheval, qui se fit dans les 
a premieres annees du regne de Louis Xll, eut pour resultat (l'elfe 
a blir peu a peu une ligne de demarczition tranehee entre les com- 
a pagnies d'hommes d'armes, ou de gens d'armes, qui continuercnt 
a les traditions de la cavalerie noble et resterent. troupes de reserve 
c el [irixfilrfigiiäes sous le nom de gendarmerie, et la cavalerie legf-rrci 
a qui ouvrit largement ses rangs aux aventuriers de toutes les classes 
a et par rfonsequent a la roture... Tel fut le point de depart (le (TGllG 
a singuliere constitution des troupes a cheval de l'ancienne monar- 
c due qui, jusqu'aux derniers jours, comptait, d'une part, la 
a maison du roi et la gendarmerie (le France, dont les compagnies 
a pouvaient ou pretendaient faire remonter leur origine aux com- 
a. pagnies des ordonnances de Charles Vll, et de l'autre, la cavalerie 
a Zegere, formee de regiments de toute nature, comprenant indis- 
(i llllflllllTlCfll, les cuirassiers et les" hussards, a l'exception des dra- 
t4 yens, qui formaient un corps a part, intermediairfz entre l'intim- 
e terie et la cavalerie, une infanterie a cheval   
Charles Vll, en 41139, avait cree (les compagnirss de cavalerie ilitrfs 
des ordonnances (la Roy, qui etaient soldees et se tirouvaicnl, ainsi 
en dehors du service feodal. (Te-tait le premier pas vers l'organi- 
sation d'une zirmee nationale. Ces compagnies des ordonnances du 
roi avaient-elles un uniforme? llien ne le fait supposer. Chaque 
cavalier etait tenu seulement d'avoir certaines armes offensives et 
defensives; mais on n'en etait pas encore a comprendre que l'uni- 
formite de Yequipeinent est un moyen d'assurer le bon ordre et 
la discipline. Ce lfelait que dans les solennites, lors des entre-es 
des princes, que les nzaüres des compagnies des ordonnances du 
roi portaient un hoqueton aux armes de leur capitaine. Chacune (le 
ces compagnies comprenait cent lances, dest-a-dire cent hommes 
d'armes ou maitres armes de plates. 
A chaque lance etaient attaches trois zirehers, un eoutillier et un 
page, montes a la legere. Line compagnie de cent lances donnait donc 
un effectif de six cents cavaliers dont cent portaient l'armurecomplele. 
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YJIBPfC, par le gdnäral Susm 
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