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tres-eleve au-dessus des reins de la monture. tllest la une erreur. Il
est impossible de monter ftcheval etantpesamment arme et de fournir
une course un peu longue, si les cuisses du cavalier ne sentent pas
les lianes de sa monture. Cette erreur provient de ce que, dans les
atnciens monuments, les hommes dlarmes sont souvent representtf-s
chargeanls, et, par suite, debout. sur leurs etriers; mais alors, ainsi
que nous l'avons explique sut-abondamment, le seant ne portait pas
sur le singe, mais slare-boutait sur le troussequin. Pour qui a l'ha-
bitude de monter a cheval, ces inditfations sont superllues; mais
trop souvent les artistes peintres ou stfulptettrs qui pretentlent
Wpresentet" des cravaliers d'un autre fige nlont jamais enfoureluff un
cheval. Or, de tout temps, jadis, aussi bien qtfaujourttlnti, pour se
tenir longtemps sans effort et snrement en selle, il est necessaire de
sentir avec. les cuisses et les genoux les llailes de la bete. Les Arabes
seuls montent sur des selles dont les sieges sont tres-eleves, mais ils
ont les jambes pliees, et sont, pour ainsi dire, atrerotipis entre les
bettes. Jamais les Ueffidentaux n'ont monte de cette litgon, surtout
lorsqu'ils etaient pesamment arrhes et qulils etaient obliges de cou-
Pfler le bois, ffest-it-tlire de charger avet: une lance de li a 5 metres
de longueur.
Dans les exemples pretafwcleilts, les chevaux de guerre ne sont
armes que par des housses et parfois des mailles ou des vetements
tzfitrnis (Yailneztux de fer, comme les broigncs. Ils ne sont pas de-
lendus par des plates, meme au moment ou les hommes dlarmes
commencent a atlopter cet habille-ment de guerre. Les tetieres
fllztcier seules atpparaisst-iit vers les dernieres annees du XIIIÜ sil-cle
et sont conservees pendant. le XIVe en certains cas. Les Allemands
paraissent avoir, les pretniers, tente de garantir les chevaux de gutfrrt-
par des _plates sur le cou et le poitrail de la monture, vers le com-
mencement du Xve siecle, puis plus tard sur la croupe et les llanes.
En Frutiit-c, (flCSl. vers la lin du xve siecle que llhabillemtrnt de plates
du cheval se tIOIIIPlllÄlC. Notre gwzritlarinerit) ne se decidait pas volon-
tiers Statdopter cette lourde dctenstr qui devait. gencr les mouvements
rapides; elle hesile longtemps, et ne revet que successivement le
Plteval de guerre de ces pesants harnois. A la tetiere elle ajoute
lllthord une" couverture articulee (l'encolure (fig. puis une
gfariiitiirta de poitrail, a laquelle est suslaendue la housse de devant.
La crinierc- de ce cheval de guerrtf est. preservcf: par une barde
f Blanuscr.
le Tiemärnire.
Biblioth.
nation.
Quinto
;a1is(-1l165 environ),
Tram
ltidid
Charles