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et no pouvaient convenir qu'il de
de race normande ou percheronne.
la lin du XIIIÜ siäcle, portäes sous
[ HARNOIS ]
Pineonvenient cfetre [Jesuntes
grands chevaux, tels que ceux
On les voit quelquefois, Kers
des housses d'et0i1'e.
Uependant, au commencement du xiv" sieele, les housses sont
souvent d'une piece et tiennent aux arqons, par consequent se po-
saient sur la bete en ineme temps que la selle.
La figure '18 ' presente une houssure de ce genre. Les quartiers
de la selle sont sous la housse, et celle-ci est fendue obliquement
pour laisser passer les etriers. Ces housses etaient alors armovees aux
armes du chevalier. Celui-ci porte le heauine avec, les ailettes aussi
arinoyees et un sureot pourpre juste sur le liaubert de mailles.
Les armes sont d'or, a la bande bordee, de sable, et crosses de
meme.
Les bätes de la selle se reeourbent l'une vers Fairtre.
C'est au commencement du xiv" siecle que le combat 51 la lance
aicquiert une importance considerablc. Cette zirme est plus longue
qu'elle ne Fetait, preeedemment, et les i-harges de la cavalerie sc
l'ont d'une maniere plus reguliere.
Les dernieres croisades avaient. eu sur l'organisation (le la i-he-
valerie une influence marquee. Jusqu'alors la chevalerie ifetait
pas soldee. Les chevaliers jicjfiffs, dest-a-dire possedant un fiel,
existaient en vertu d'un droit heredit-aire. lls devaient S6 monter,
Shäquiper el; s'armer a leurs frais. (ffetait la compensation des
privileges exclusifs, excessifs, dont ils jouissaient.... La feodalite
avait voulu que toute la force du pays fut dans ses mains; ils
Manuscr.
Bibg
Ilation. , liner
'e de
ais (1 300 environ).