Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

PENDANT 
LE 
MOYEN 
AGE. 
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comme il vient d'etre dit, une grosse bataille d'infanterie en plein 
dans la ligne ennemie (fig. '14 U, et si elle parvenait a s'y mainte- 
nir, successivement d'autres batailles B, en (Echelons, pour appuyer 
la premiere bataille et couper detinitivement la ligne. La cavalerie G 
d'attaque chargeait pour empechei" les batailles enfoncees de se ral- 
lier, pendant que la cavalerie de l'ennemi E chargeait aussi d'autre 
partpour defaire la bataille engagee et permettre de fermer la breehe. 
Les mouvements des batailles d'attaque sont indiques par des ponc- 
tues, Mais, comment ces grosses batailles d'infanterie pouvaient-elles 
combattre et resister ainsi de tous cotes pendant un assez longtemps 
pour permettre al'ense1nl)le du mouvement de produire son effet. 
Les piquiers (voy. en A une des faces de la bataille a) formaient des 
carres saillants par rangs de neuf, douze ou quinzr) et files de sept; 
derriere eux quatre rangs de hallebardiers guisarmiers. Dans les an- 
gles rentrants les arquebusiers par rangs de sept et files de sept. 
Lorsque la bataille attaquait ou defendait, apres avoir pris position, 
les quatre premiers rangs des piquiers abaissaient leurs piques ainsi 
que le montre la figure. La file du milieu, les bois chevauches; 
la file de droite, les bois a droite; la file de gauche, les bois a 
gauche etainsi de suite. Les piquiers des trois derniers rangs te- 
naient leurs piques hautes, prets a les abaisser suivant le besoin 
eta remplacer les hommes des PVGIIIiÜFS rangs tues ou blesses. D'au- 
tant qu'une charge de cavalerie, bien diriger: suivant ab, pouvait 
prendre les bois de flanc et eviter les fers des piques en couchant 
tous ces bois a la fois sur les arquebusiers. Dans ce cas les piquiers 
des derniers rangs abaissaient. les bois et revenaient a la charge. 
Les hallebardiers passaient entre les piquiers et les arquehusiers 
pour soutenir ceux-ci et empocher les CIWIIliGFS de profiter du des- 
ordre cause par un choc tres-violent. Les pelotons (YüFqHObtlSlEtFS 
pouvaient tirer perpcndiculairenient au front ou aux files (voy. en F), 
ou bien encore (liagonalement (voy. en D). Dans le premier cas 
(fig.  quand le premier rang avait tire, il passaitau dernier, et 
le deuxieme venait le remplacer, et ainsi de suite. Mais quand il fal- 
lait tirer diagonalement et fournir un tir (IOHIÄHLI, quand les deux 
fronts AB, AC avaient, tire, les numeros de 1 a 7 du premier rang et. 
de 2 a 7 de la premiere file faisaient demi-tour et allaient reprendre 
rang au coin Gdu carre: le n" 1 prenait la place du n" 49; le (leuxieme 
rang et la deuxielne file, marchant diagonalement, prenaient la place 
1 Les lettres indiquent les armes; 1a lettre P, les piquiers et hallebarbiers 
nicrs rangs ; la. letLre Il, les arquehusiers; le croisillon, la cavalerie. 
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