PENDANT
LE
MOYEN
AGE.
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comme il vient d'etre dit, une grosse bataille d'infanterie en plein
dans la ligne ennemie (fig. '14 U, et si elle parvenait a s'y mainte-
nir, successivement d'autres batailles B, en (Echelons, pour appuyer
la premiere bataille et couper detinitivement la ligne. La cavalerie G
d'attaque chargeait pour empechei" les batailles enfoncees de se ral-
lier, pendant que la cavalerie de l'ennemi E chargeait aussi d'autre
partpour defaire la bataille engagee et permettre de fermer la breehe.
Les mouvements des batailles d'attaque sont indiques par des ponc-
tues, Mais, comment ces grosses batailles d'infanterie pouvaient-elles
combattre et resister ainsi de tous cotes pendant un assez longtemps
pour permettre al'ense1nl)le du mouvement de produire son effet.
Les piquiers (voy. en A une des faces de la bataille a) formaient des
carres saillants par rangs de neuf, douze ou quinzr) et files de sept;
derriere eux quatre rangs de hallebardiers guisarmiers. Dans les an-
gles rentrants les arquebusiers par rangs de sept et files de sept.
Lorsque la bataille attaquait ou defendait, apres avoir pris position,
les quatre premiers rangs des piquiers abaissaient leurs piques ainsi
que le montre la figure. La file du milieu, les bois chevauches;
la file de droite, les bois a droite; la file de gauche, les bois a
gauche etainsi de suite. Les piquiers des trois derniers rangs te-
naient leurs piques hautes, prets a les abaisser suivant le besoin
eta remplacer les hommes des PVGIIIiÜFS rangs tues ou blesses. D'au-
tant qu'une charge de cavalerie, bien diriger: suivant ab, pouvait
prendre les bois de flanc et eviter les fers des piques en couchant
tous ces bois a la fois sur les arquebusiers. Dans ce cas les piquiers
des derniers rangs abaissaient. les bois et revenaient a la charge.
Les hallebardiers passaient entre les piquiers et les arquehusiers
pour soutenir ceux-ci et empocher les CIWIIliGFS de profiter du des-
ordre cause par un choc tres-violent. Les pelotons (YüFqHObtlSlEtFS
pouvaient tirer perpcndiculairenient au front ou aux files (voy. en F),
ou bien encore (liagonalement (voy. en D). Dans le premier cas
(fig. quand le premier rang avait tire, il passaitau dernier, et
le deuxieme venait le remplacer, et ainsi de suite. Mais quand il fal-
lait tirer diagonalement et fournir un tir (IOHIÄHLI, quand les deux
fronts AB, AC avaient, tire, les numeros de 1 a 7 du premier rang et.
de 2 a 7 de la premiere file faisaient demi-tour et allaient reprendre
rang au coin Gdu carre: le n" 1 prenait la place du n" 49; le (leuxieme
rang et la deuxielne file, marchant diagonalement, prenaient la place
1 Les lettres indiquent les armes; 1a lettre P, les piquiers et hallebarbiers
nicrs rangs ; la. letLre Il, les arquehusiers; le croisillon, la cavalerie.
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