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des Mores, qui etaient bien plus propres que ne pouvait lT-lrtx
l'ancienne cavalerie a combattre ces citadelles mouvantes. (les
valiers legers se jetaient a l'improviste sur l'artillerie que l'infan-
terie n'etait pas assez alerte pour dejfenilre, ou laisaiirnt des ehargges
a fond sur les corps des lsaicitons pendant qulils
et mettaient le desordre dans les rangs
Sur le champ de bataille, deux corps de piquiers ne sfattaquaienl
guere. Le prelnier rang seul pouvait agir efficacement pour l'atta-
que contre Pinfanterie, et ces tiles profondes etaient inutiles en pre-
sence d'autres files non moins profondes. Aussi l'attaque etail-elle
riäservee plus speeialeinentaux ltiallehardiers, guisariniers, aux por-
teurs de grands faucharts, qui, maintenus sur les ilerniers rangs
(voyez la figure 8), passaient entre les tiles aux premiers, lorsqu'il
fallait en venir aux mains avec l'infanterie.
Uinfanterie suisse avait en outre adopte une amie terrible, (prend
elle etail, laien lHfÜlllÄB ("f-tait la grande ilpee a deux mains, (iOlll, la
lame de cinq pieds de long, lourde et lurgie, entre des mains exer-
cäes, inetlait en piäces les bois des piques etthisziit de larges lrOufÄes
dans les rangs des PiqUiGFS. Mais il ne parait pas qu'en Iüuncn l'in-
fanterie se soit sewio habituellement, de ces cäpücs ä (leux mains. Il
fallait, pour manier une pareille arme, toute lu vigueur des monia-
gnards de la Suisse. Ceux-ci mräme n'avaient dans leurs batailles d 11