Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

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DES 
rings 
"LLANQ 
siers, iretaient pas encore melcs aux Ifiiquiers,  qui 
composaient la. verititble intantifrie; ils lormaient. un corps a part 
tlependant de l'artillerie. Celle-ci, assez peu mobile encore, ne nia- 
noeuvrait guere pendant une bataille; elle renlorgait. le centre ou 
une position qu'il etait du plus grand interet de detrndre, et de gar- 
der. De fait, ces coulevriniers, qui non-seulement portaient des 
traits a poudre, mais qui manceuvraient de tres-petites pieces 
ou desjeux d'orgues, chfst-a-tlire des chariots sur lesquels etaiirnt 
ranges des tubes de ter ou de bronze, de telle sorte qu'ils passent 
partir en memc temps au moyen d'une longue amorce, remplis- 
saient le role de l'artillerie legerc et pouvaient se porter sur les 
divers points d'une ligne de bataille. Mais ces porteurs de traits a 
poudre, qui composeront plus tard les arqiiebtisiers, tiraient eux- 
memes besoin d'elle proteges, car les engins qu'ils portaient dittltätll, 
fort encombrants, lourds; il fallait un temps passablement long 
pour les charger. On eut donc l'idce de joindre aux bataillons de 
[iiquicrs un certain nombre de ces premiers arquebusiers, qui, 
au moment du combat, passaient sur le front, deÄ-ehargeaient leurs 
armes, ct rentraient derriere les rangs pour recharger leurs 
arquebuses, pendant que les piquiers resistaient aux charges de 
cavalerie. 
Nous avons dit que l'intervention de l'artillerie dans les batailles 
n'avait pas sensiblement fait modifier l'ordre profond. Il fallait en 
effet beaucoup de temps pour le faire abandonner; on croyait tou- 
jours, comme consequence du combat rapproche a l'arme blanche, 
qu'il fallait opposer a l'ennemi une masse resistante, ifapaisse, pour 
soutenir un eliort. De lalus, la constitution meme des armees du 
moyen  imposait un ordre de combat par batailles, tfest-it-dire 
par corps sepaites. En (filet, la cavalerie feodale etait formee de 
compagnies d'hommes d'armes plus ou moins nombreuses, cha- 
cune sous la conduite d'un capitaine, chevalier banneret, qui coni- 
mandait a son monde ct agissait il'apres son initiative, une fois 
l'ordre general donne; ordre qui d'ailleurs etait souvent meconnu. 
(les batailles d'hommes d'armes ne constituaient pas un tznsemblif, 
mais de petits corps qui marchaient, vivaient, et se mettaient en 
bataille suivant leur convenance ou a peu pres. Cette organisation, 
ou plutot ce defaitt d'organisation tut une des causes principales 
de nos ddSiIStFCS pendant les XIV" et Xv" siechrs. Les premiers arri- 
ves devant l'ennemi, croyant recueillir toute la gloire d'une journee, 
chargeaient souvent sans attendre le gros de Farinee. lls se t'ai- 
saient echarper, et ainsi voyait-on fondre successivement, devant un
	        
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