Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

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elles, afin de rompre lladversaire, on comme-nce a appliquci" lespre- 
miers elements des manfieuxfres sur le terrain, puisqu'on pouvait. 
desormais disposer de troupes faites au metier des armes, habitudes 
a agir ensemble, obeissant a des chefs qu'elles cfonnaissaient, qui 
pouvaient les instruire, et qui eux-moines obeissaient a un gencral. 
Puis l'artillerie entre decidcment en scene, et, bien que le matcriel 
roulant fut encore Lies-imparfait et que cette Üfllliieflt! fut peu mo- 
bilc, cependant le capitaine qui savait la bien poster et s'en servir 
a propos, pouvait acquerir une grande superiorite sur son adver- 
saire. Le choix (les positions, au moment du combat, importait plus 
que jamais pour donner aux nouveaux engins a longue portee tout 
leur effet. 
On parut liesiter dans le choix des dispositions qu'il convenait de 
donner a l'artillerie eI1 bataille ; cependant, nous voyons qu'on l'em- 
blissait le plus souvent au centre. (Jette artillerie etaut peu mobile, 
on tenait fort alaprotegvar, et l'on ne trouvait pas de meilleur tnosjen, 
pour ce l'aire, que de mettre les lJOllClIES a feu en batterie au point 
le moins attaquable. Mais les grands capitaines de tous les temps 
ne se sont point astreints a suivre des regles invariables et ont tou- 
jours adopte les dispositions commandees par les circonstances et 
les lieux. 
Les effets de la grosse zirtilleriiz et des zirmes a leu de main 
ifetaient pas tellement redoutables cependant, qu'on renongat a 
l'ordre profond. On laensait encore qu'une troupe, soit pour 
l'attaque, soit pour la defense, n'avait de [iuissance (l'action ou de 
"resistance qifautant qu'elle presentait une masse assez compacte 
pour ne pas etre rompue facilement; car il litllait, toujours en venir 
aux mains pour obtenir un rcstiltat. 
On divisa donc les armees en'petits (EOTPS compactes, soit infan- 
terie, soit cavalerie, suffisamment espacfes les uns des autres pour 
leur laisser la lilaerte des mouvements, et assez rapproches pour 
se preter mutuellement appui. Mais llirmemiant de l'inlantixrie elait 
alors trop peu melliodique pour qu'il 1m possible de donner a cette 
arme une tzictique tiniforme. Les archers jouissaient encore, vers 
1460, d'une grande laveur, et cette arme ne pouvait agir qu'en 
tirailleurs,  en se tltlplüytllll en bataille. Les soldats 
armes de traits a poudre ifetaient que des luseeils que l'on met- 
tait entre les batailles de piquiers, porteurs de guisarmes, de 
rouges et des gens d'armes. Il y avait donc, a proprement parler, une 
infanterie legere qui se deployziit en tirailleurs, et une grosse infan- 
terit: qui agissait par petites masses compactes, en ordre catrre ou
	        
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