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c de Finlanterur, telle qu'il lcntendait, par celle (li-s milices pari-
siennes, zuixqucslles il donna le drapeau rougis, qui a toujours ea-
u raicterise les bandes de Picardie, passa une revue de ces miliciens
a tous veslus de hoquetons rouges a croix blanches, et lut tire aux
a clitimps grande quantite d'artillerie de la dicte ville (le Paris, fpril
e lesoit moult beau voir D. ll y ilYtlll. donc la des canonuiers orga-
nisesü 3)
Cependant la plaie des inereenairirs rongcail, (le nouveau la
France, lorsque la guerre contre les Anglais fut tirrniiniÄ-e, par la
paix dllrras. a Toutle tournoyemenl, du royaiunit de France estoit
plein de places et de forteresses, dont les gjariles viroyent de ra-
pinc et de proye; et par le milieu du royaume et des pais voisins
skisseinblerent toutes manicres tlC gians de compagnies (que l'on
a nommoit escorclzetirs), et clievauclioyent cl {llOyÜ-Ill de [Jillä en pais,
K et de Iflllffllll) en marche, querans Yltllllillllttälfl{lYCHlUHJSIJOUI" vivri-
a et pour gaigner, sans i'eg'ardei' n'il-parg'nei' lCS pais duRoy de France,
a du duc de läourgogne, ni iFautres princes du l'OYilllllll). Mais leur
estoit la proye et le butin tout un, et tout dfune querelle; et
c furent les cappitaines principaux, le büSlilFLl de Bourbon, llfllSSiltf,
a Geolroxf de Sain-Belin, liestrac, le liaslard illlriiiigqriztc, Rodrigues
a de Villandras, Pierre llegnaut, llegnaut Guillaume, et Antoini; de
a Cliabannfrs, comte de Dammartiii. Et combien que Poton de Sain-
c trailles et la Iflire fussent deux des principaux et. les plus renom-
a mes cappitaines du parti des Franceis, toutes fois ils furent de ce
a pillage et de celle escorcherie; mais ils combatoyent les ennemis
a du royaume, et tenoyent les lrontieres aux Änglois, a l'honneur
a et recommandation d'eux et de leurs renommees. lit a la verite
les ilicts escorcheurs firent moult de maux et griefs au pauvre
peuple de France et aux marchans, et pareillement en Bour-
a gongne et a Pemfirong...
Les etats du royaume durent etre rennis a Orleans en 1439 pour
parer au mal, U et la crif-alion des compagnies dites compagnies (les
a firdrfnnances du m1], dest-a-dire le passage du service lL-odal et
c eonflitionnel au SOFVlCB solde et reguller, point de (lepart du nou-
a veau systeme de levee et de la permanence de Farmee, y fut Lleci-
K dee et reglee par if-dit ou pragmatique sanction du 12 octobre sur
a liestablissenzffizt d'une force nzilitavzfre permanente a cheval et la
c rcfpiwissiaiz des narrations (les gens de guerre.
1 I1isluz'1'L' rlr: furlllluric lrungfzise, par
"Ä Mdnzoircx 11e {a JUuI-chv; liv.
lc gdnnlranl Susuuu.
I, uhup. n", 11138.
bris,
1874.
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