Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

PENDANT 
MOYEN 
AGE. 
de fantassins formaient des batailles en cercle sur double rang, au 
milieu desquelles la cavalerie, apres avoir fourni une charge, venait 
se rallier pour charger de nouveau. 
On sait que cette bataille fut donnee inopineinent. Les Franeais, 
voulant tourner Tarmifie des coalistls, furent suivis par llenniami, qui 
deja chargeait Farrieiwr-gartlc franqjavise, quand Philippe-ilugtiste fut 
prevenu du (langer au moment ou une partie (le ses troupes avait 
dejzi passe la petite riviere de hlarque, affluent. de la Lys. Serretant 
brusquement, il litranger son armee en une seule ligne et en ordon- 
nant aux communes, qui avaient franchi le pont, de revenir sur leurs 
pas. (Jette ligne avait une C-tenclue de mille quarante pas, et dut encore 
slitendre pour ne pas etre tournee. L'attaque fut commencee par 
l'aile droite des Franeais el une effroyable melee slensuivfit; mais ar- 
riveront les troupes des communes, qui formeront ainsi un rideau de 
piquiers et (Yarbaletiiers derrieiw) lequel la cavalerie se ralliait pour 
s'eia11cei' de nouveau sur llennemi. Tous les ellorts de cette cavalerie 
[Jurentainsi se porter sur le corps commande par Ferraml. Apix3s trois 
heures de lutte, la ligne ennemie fut rompue etle gain de la bataille 
assure. lllalheureusement les successeurs de Philippe-ftuguste ne 
parurent pas comprendre tous les avantages que pouvait donner aux 
troupes qu'ils eurent a commander une infanterit? nombreuse et 
solide, et ce nlest que beaucoup plus tard que nous voyons de nou- 
veau employer CfllCÜCPITIOHL, dans les armees franeaistas, les hommes 
de pied. 
Pendant l'occupation lranquiz en Svrie et en Palestine, les armees 
chretiennes eurent a lixirer de nombreux combats et meme de grandes 
batailles. ll ne parait pas qu'elles aient adopte une lactique particu- 
liere en face des troupes ennemies, qui, elles-miennes, operaienl 
ainsi qu'elles l'ont toujours fait, dest-a-rlire a l'aide de grandes 
masses de (TIIVIllCFlG legffril se jetant sur un point, cherchant a sur- 
prendre les convois, les corps isoles et a les envelopper. Toute l'at- 
tention des armees cliretiennes se porta donc, en presence d'un en- 
nemi le plus souvent insaisissable, a etablir sur les voies principales 
de (communication, (les forts ou des postes fortities alin de donner 
des appuis aux troupes qui devaient tenir la campagne. 
Le long sejour des Francs en Syrie nletait pas fait pour donner de 
l'importance aux troupes de pied, qui dans cette contree et en pre- 
sencc d'un ennemi tres-mobile, ne pouvaient etre d'un grand secours. 
Aussi les gens de pied en Orient ne furent-ils guere emploves que 
pendant les Operations de siege. En campagne, et munis d'ar1nes 
de petite portee, ces troupes de pied ne rendaient que de bien faibles
	        
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