Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

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AISICS 
FRANQ 
Les armetis du moyen age possedztient une lat-tique, t-onsequent-te 
de la composition des troupes et de liarmement. Et la preuve la 
plus evidente qu'ils possedaient une tactique, c'est que les victoires 
ne sont pas tant, acquises par le nombre que par l'ordre de bataille, 
exactement comme de nos jours. D'ailleurs, les traditions romaines 
n'avaient pas ete entieremcnt perdues, et les barbares qui enva- 
liirent le sol gallo-romain etaient, la plupart, allies de Feuqiire, 
pretendaient. meme operer en son nom, avaient jiiarfois combattit 
comme auxiliaires sous les aigles romaines. 
ll n'y a aucune raison de croire que l'ordre de bataille (les lio- 
mains n'ait pas etc tszonserve sous les lllerovingiens, au moins dans 
quelques-tunes de ses parties essentielles; puisque les barbares ne 
prtitendaient a autre chose qu'il se substituer a Fautorite imperialt- 
en conservant l'administration romaine, qu'ils säitaient instruits s. 
Feeole des armties romaines, et. se paraien l. encore des titres tltinntis 
par l'empire.  
Les Visigotlis construisaient des remparts exactement st-mblables 
a ceux qifelevait le Bas-Empire, et. se tlattaienttle supplanter en tout  
la puissance romaine. 
Aetius, allantcombattre Attila, a avait, dans son armee, des lftfant-s, 
t4 des Sarmates; des zlrinoricains, des Litiens, des llttrgonrles, (li-s 
a Saxons, des llipuaires, (les lbrions, jadis soldats de l'empire, mais 
a" alors appeles seulement comme auxiliaires, et quelques atttres- 
a nations (feltiques et germaniques  v 
Yegtätztä etablit la (lifferenct; qui existait entre les legjions et les 
troupes auxiliaires; et. bien (prit aceortle aux premicres une g'l'i1l1[lt' 
superioritfi sitr les secondes, il ne tzonsiderc pas  etanl 
sans valeur. (t Cependant, dit-ili, ces troupes tf-trangeres ne laissent 
(t pas de devenir d'un grand secours, a force (Yexerrices bien mon- 
 ires. On les joignit toujours aux ltigions dans les batailles comme 
 troupes leggeres; ct si elles ne tirent, jamais la principale fOFtTO des 
a armees, on les comptait du moins pour un renfort, utile. v Or, ces 
troupes auxiliaires, les liomains les avaient recruttf-tfs partout, et 
avaient ainsi peu a peu fait. päHCtl.1'0l' la taetiqut) romaine chez toutes 
les nations. Pendant le Bas-Empiiwg les ltlglOIlS elles-moines etaient 
lormees de soldats fournis par les barbares allies ou pretendits allies. 
L'empire instruisait. ainsi dans l'art de la guerre ceux-la memes 
qui allaient tourner leurs armes contre sa puissance. 
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