357
VOUGE
havinct (voy. BACINET, fig: 3, 11, 8 et 9). Puis cnün elle est. une
des parLies de Farnwet, (voy. ARMET, Hg. 1, 2, 3 et 3 bis).
La ventaillc des XIV" ct xvc siaäclcs se distingue de la baviferc en ce
que celle-ci est indüpendanlfz de. la coiffure; tandis que 1a ventaille
tient de tfäte, en lhil,pz11'l;ic, sWznhbvc avec le hacinel,
ou Parlnnt.
VIRETON, s. lll. THlll dhrlmlfile d'une petite. dimension.
(Voy. CAmucAU.)
On liiisait une grande conso1ninat.ion de ces viretons, dont les fers
emiaiinl. coniques et dont le bois n'avait guere que 0'125 de. bout en
bout, y compris cette pointe de fer.
a Sachent luit que je Jelmn de Lions, seigent, d'armes et maistre
a des artilleries du roy nostre sire, confesse avoir eu et requ de
a sage homme et honorable Rikart de Brymare, sergent (l'ai-mes
a du dit seigneur et garde de son clos des galees (le les lloen, par
mandement de mes seigneurs les generaulx conseillers sur les
aydes ordenneez pour le fait de la guerre, la somme (le quarante
a milliers de riretons, pour mener et conduire de lloen 51 Saint
Q Sauveur le Yicon1e..... Donne 51, Roen, le XX" jour de terrier, l'an
a mil (zcotxxm D
VOUGE, s. m. ou l'. Les textes (lisent le ou la vouge. La vouge
(ftait une arme de pieton.
La vouge se compose d'une lame a un seul tranchant emman-
ehee a Fextremilie d'un long baton. On appelait vouigiers les fantas-
sins qui lwrtaienl, CGÜO arme. Il _v a plusieurs sortes de vouges; les
plus anciennes consistaient en une sorte de demi-croissant arme
d'une ou plusieurs pointes.
La iigure, 'l "l donne une de ces vouges de la fin du XIV" siecle. Le
lranohanl, elail, du cote de la concavite. Cette arme d'hast etait faite
pour accrocher les armures, fausser les plates ou passer entre elles,
couper les jarrets (les chevaux. Bien maniec, la vouge etait une
arme terrible. Celle-ci esl, l'aile d'un bon acier. La douille (voy. en A)
est evidee d'un cote, afin de pouvoir bien river les deux goupilles
qui prennent le bois. i"
La figure 2 3 presente une vouge d'une facon plus commune, et,
1 Biblioth. nation., cabinet des titres, l" särie des originaux, au mot Lions.
Hzfvt. du chlifeau et des sires de Sni-nf-Snuveur le Wcnmfc, par Läop. Delisle, 1867,
"Z Collect. de M. W. H. Biggs.
3 De la mäme colllection.