TRAIT
POU
a au bout qui est pres du barbeau dudit fer, et y mettrez une ou
u deux petites chevilles de bois,puis le couvrez de roche de souffre...
a Et tpiand vous le voudrez tirer, ostez les brochettes et famercez de
a bonne poudre pure bien pitlee; mettez le traiet sur l'arc ou arba-
a leste, mettant le feu en ladicte amorce, et le laissez bien prendre
w avant que de tirer. w La fleehe ll est garnie d'un tube de fer battu
ou de tItllVFt) rempli de la meme tionuiosition.
(les lleclies paraissent n'avoir plus ete (l'usage du moment que la
cavalerie fut armee de longs pistolets, car alors elle pouvait eloigner
au dela de la portee de ces fleehes les lantassins qui etaicnt charges
de les lanctsr.
L'organisation de compagnies de cavaliers qui, comme nos (lra-
gons, comhattaient aussi bien a pied qu'a trheval, et qu'on arma de
traits a poudre langant des balles, tit l'aire un grand pas a l'art de
fabriquer les armes a leu; car la cavalerie reprenant des lors un
ascendant maiqtui, il fallait lui opposer une infanterie arme-e rogu-
liffrement de traits a poudre, Uest-it-dire de ces arquebuses a l'our-
ehette fort lourdes, mais qui ne laissaient pas d'etre relativement
redoutables des que la tactique tenait serieusement compte de leur
emploi, et que ceux qui les portaient, au lieu (Votre dissemines en
partisans, formaient le front de compagnies de piquiers, derriert:
lesquels ils se retiraient leurs armes.
Mais, toutefois, si le trait a poudre, le tranon de Inain, se repan-
dait, ces perfectionnements etaient lents. Un des premiers fut d'at-
tacher la mfrcho a l'arme elle-meule, au lieu de la laisser a la main
du tireur. (Te-tait, on en conviendra, un [irogres d'une minime im-
portance, mais cependant qui devait bientot faire faire un grand pas
a Varquebuserie.
ll est certain que les chefs militaires tenterent, des la seconde
moitie du xvt siecle, de multiplier les feux, et surtout d'obtenir, sur
un point donne, un tir ecrztsant; car le problcme est et sera toujours
le meme: atteindre son atlversaire avant qu'il ait le temps de
rtfepondre, et faire une trouee dans une ligne de bataille.
Aussi voyons-nous qu'it cette epoquf: (leja on invente des mitrail-
leuses, qu'on appelait des jeux (fatigues, et qui eoilsistaitint en une
serie de petits canons de bronze ou de fer montes a cote les uns des
autres sur un chariot et meme sur une bote de somme. On mettait
le. feu a ces tfltHOIIS au moyen d'une trainete de poudre dispostfw; dans
une petite gouttiert: pertaf-tz au droit de chaque lumiere. Parfois
tueme ces cations juxtapose-s se ehargfent, par la culasse, d'abord au
moyfen de boites, tfüllllllt! les pinces de cette epoque, puis