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TRAYF
POUDRE
rrosse large pour if-pauler, non comme ifela se pratique aujotlrdlbui,
mais sur laanamtrlle droite. Aussi ces armes, lorsqu'elles etaicnt.
111111108 et sans fourchettes, dest-a-tlire (le la dimension d'une
petite tTIITIlJlHÜ, prirent-elles le nom de ymilrivzzzl. 'l'out.efois cette
dtf-nominalion ne paraitf elle emplovee qu'au commencement
du xvr" sierltä.
Laissons un instant ces premiers engins qui remplaqaient, l'arba-
letc et qui lillltjllltflll, meme parfois des carreaux, pour parler des
traits a [Joudre tmvoves a l'aide des anciennes armes de jet; car a ce
montent, tout en reconnaissant la necessitc d'employer les maticres
tiisanles et detonanttts a la guerre, il v eut de longues licsitations
quant a la maniere de les utiliser dans les armees, en dehors de la
grosse artillerie, dont nous nlavons pas a nous occuper ici On
pensa longteifnps, avant surtout. que la poudre bien liabriquee put
donner aux balles une longue portee, et que les moyens expeditits de
rliargvär les canons de main eussent cle trouves, que la projection
meme de la matiifert) en ignition etait plus redoutable que ne pouvait.
FC-tre une balle. ll s'agissait surtout, pour Pinlimlerie, de prendre
sur la ifavalerie un ascendant qu'elle n'avait jamais eu. Les hommes
dlarmes etaient si bien couverts de 1er, que les ileczlies et carreaux
ne pouvaient rien sur eux. Les balles lancees par les premiers
canons de main, si elles avaient une plus longue portee que les
carreaux et llÜLfllL"S, pcrlorziiefnt difficilement ces armures, tant. que
la poudre ne fut pas bien fabriquee. Le tir ctait cxtremement lent,
plus lent encore que nNÄ-tait celui de Farbaletc, qui Ülilli dix fois
moins rapide que trfiflui de l'arc. Un usa donc, vers la tin du xxdsiiäcle,
contre la gendarmerie, de traits, lleches ou carreaux, mimis dlarti-
tices, et qui, projetes au milieu, de la. cavalerie, elliaxfziitrnt les chevaux,
sHtttau-liztieiit aux harnais, et causaiivni, un grand desordre dans les
Ptflllpäitfllltnä illlionimes d'armes. Pour lancer ces projectiles, on con-
tinuait a se servir des arcs ou des arbaletes. Ces dards ou lltäcbes a
t'en iÄ-taient de deux sortes: les uns munis dlun fer aigu et barbele,
les autres termintis par une lustre.
La tigfure t5 (lOHÜO en A le premier de ces projectiles, et en Il le
second. Pour le premier, voici quel est le procedtf: indique par un
auteur qui IWÄIIIIlltlHÜS un volume publie en flü30 les diverses inven-
tions (Partilices admises depuis longtemps "l: a Faites un petit sac de
tt toile en (l0t1l)lt?, cstroit par les (leux bouts et un peu plus largo
Voyez, dans le Drijlionnfrirc (11? l'arclu'lc1
La Pyrotechnie fie Hauzelet Lm-rrufu.
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