TRAIT
A POUDRE
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gre les preiitgwäs, les interets de (Iuelques-uns, les barrieres oppo-
sif-es par les castes, les monopoles et la routine, il surgit (le temps
a autre, au sein des civilisations, des forces nouvelles ileslinees
a renverser, quand 111131110, COS barrieres. Alors a quoi bon ces
resistances vaines, si ce n'est a retarder de cptelrtues jours l'ex-
pansion de ces forces, au detriment meme de ceux qui niaient
leur puissance?
Parmi ces traits a poudre, les plus anciens se eomposcznt (l'un
tube de ter l'orge d'une longueur qui ne flepasse guerc G0 centi-
metres generaletnent, 51 six ou huit pans, et termine a la culasse par
une tige de l'or d'un metre environ (Le longueur. Une lutniere est
perce-e pros de la culasse, avec petite concavite pour recevoir
l'amorce. Le tireur se servait de cette arme ainsi que l'indique la
Hgure li. ll pztssait, la tige de fer sous Vaisselle gauche, en mainte-
nant. le tube dans la direction voulue; puis, de la flroite, avant,
amorce la lumiere, il mettait le l'en au moyen d'une met-lie soufree.
Il est clair qu'on visait fort mal avec cet engin. illais il faut dire que
primitivement, avec les traits a poudre aussi bien qu'avec les ca-
nons et bombardes, on guerc qu'un tir parabolique
pour le tir direct, on pensait qu'il n'etait, que Farbalete ou l'arc,
Ainsi, on envoyait des boulets ou des balles a la volee, sur des com-
pagnies de cavaliers ou des gros de troupes, l'archer et. Farbaletricr
remplissant toujours Poftice de nos tirailleurs. X
Bientot: cependant on voulut obtenir un tir de plein fouet au
moyen de ces traits a poudre. On allongea les tubes, et ceux-ci de-
venant plus lourds, il fallait: les monter sur du bois et. les soutenir
pendant le tir a l'aide d'une fourcluztte.
Ces traits a poudre (fig. 5) atteignent itn-metrc et plus de longueur,
portant une balle de six a sept lignes La luiniere est Lltitjill
placee lateralement, parfois avec, petit auget. Le canon est maintenu
a ce bois par deux frettes de fer, et. l'une d'elles porte des tourillons
qui entrent dans les oeils perces a Fextremite d'une limrcliette de
Fer dont on lixait Pextretnite en terre pour viser. On nüipaiilait pas
encore riapendant, et la queue du bois IIIISSZIlL sous l'aisselle droite,
comme pour le tir de la grande arbalete. En A est; presentee la l'our-
eltette, et en B la culasse du canon.
illalgril la fourchette, le recul de ces armes a feu causait 11ne si
violente secousse a la main, qu'on donna a la queue du bois une
1 Cependant, (h
boulets de fer de 1
iä au sicigc
lein fouet su
cYOr]
les
ms, des coulevrines
lvmgns des Anglais.
de
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cnvoyaient
les