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POUDRE
a aussi etaient mifrlees des a main, (littlffllll tondu, per-
a cees en lagon de canne; ils les zippellent SPOIIÜHÄS. Les tireurs
a 1ici'graieiit un homme cuirasse avec un gland de plomb chasse par
a l'action du l'en a
lin zliäüü, il est tpiestion deljiudlarnfies a leu de main hibriquees
a Perouse, mais il ne litut pas attacher une grande valeur aux dires
des chroniqueurs a ce sujet, ear il est evident que dans bien des
cas ils donnent le mente nom a l'artillerie de main perleetionnetr
et a l'artillerie a feu. Le vieux mot arquclmse, ltaqttebitte, lltlfliqttd-
bitsse, luzquebttse, peut tout aussi bien s'appliquer" a une arbaleti?
munie diun tube qu'a un petit canon portatif. De inertie qulon em-
ploie le mot bute-n, en parlant, d'une pique, dlune votige, et aussi
dlun engin termine par un tube a l'en. ,
Sous le rogne de Louis XI, l'artillerie atlelee et Fartillerit) de
main COIHIHIJIIUUIIL a jouer un role tres-inqciortztnt a la guerre, tfar
Olivier de la ltlarche, en faisant le denombrenient, des torees dont
disposait le due de Bourgogne Charles le 'l'emerztire, pretend qu'il
avait trois cents l)0ll(5ll(BS a t'en, a sans les harttqtiebusses et coule-
vrines, dont il en a sans nombre a.
Examinons donc en quoi consistaient ces traits a poudre dont on
se servait pendant le xv" sieele, et parlons d'abord de ces fusees,
de ces lances a feu attachees a Fextremite dlune hampe, et qui ser-
vaient a incendier les maisons, les fourrages et provisions, a effrayer
les chevaux et jeter le desarroi dans une troupe.
Un auteur du commencement du xvi" sieele decrit exactement
ces sortes dlengins "l. Il prend un morceau de bois cylindrique
qu'il l'ait scier dans sa longueur; dans. l'axe tranche, il creuse deux
demi-cylindres qu'il garnit de lames de fer mince battu en lagon de
deux gouttieres, puis reunisxsztnt les deux morceaux, il les entoure
d'un fil de fer. Ainsi obtient-il un tube de fer dlune brasse et demie
de longueur enveloppe de bois. La charge se compose dlune pre-
miere couche de poudre de quatre doigts, sur laquelle on pose une
balle Iaite d'etoupe ou de chiffons meles a de la poudre; puis par-
dessus quatre autres doigts de grosse poudre eomposee avec de la
poix ggrecque, du verre pllä,vdtt gros sel, du salpetre et des ro-
gnures de fer; par-dessus encore, deux doigts de poudre de lino,
une illllPC, balle et tlllisljtlSqtlift Vevent (lig. et). En A, est donnee
1
2
Sien
I-fzlsloire 11e l'artillerie, par le güxiürul Susanc, p_ 50,
Lu Pyrotechnie au [Art du fbu, compose par le soigneur
nois, trud. par muistrc Jacques Vincent, rädit. de 1556.
Biringuccio,
Vanuucio