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TARGE
dans son enveloppe, il n'etait plus besoin de ces surcots tres-plas-
tronnes; il suffisait d'un vetement leger, au contraire, qui put ga-
rantir le (ZOPSOlGL et les llancars des rayons du soleil et contre
la rouille. Le veritable surcot (Farmes disparait donc au moment
ou. l'armure de plates est admise a la guerre; mais cependant le nom
se conserve encore pendant. un certain temps, et slapplique a une
sorte de brigantiili: que l'on posait, de M120 a M110, sur un gam-
hison fortement rembourre, recouvert d'un liaubert. de mailles.
La figure flil 1 laresente un de ces surcots double de lames d'acier
rivees a Petoile, comme les brigantines. Ses emmanchures, tres-
larges, laissent voir partie du hauhert de mailles.
Les euissots de cet homme (PÜFIHOS sont articules et poses sur des
hauts-de-cliitusses de mailles qui laissent libre le seant, revetu d'un
calegon de peau pour etre bien en selle. En A2, on voit un sureot
du meme temps, mais avec manches couvrant les arriere-bras.
Sur les plates, on posait parfois, a dater de Fepoque ou elles l'u-
rent adoptees, des cottes flottantes, courtes, auxquelles on donnait
aussi le nom de sureots; mais, vers la lin du xvt siecle, ce vetelnent.
disparail. (Vey. Amume, (Terre).
r?
10 F4
TABAR, s. m. (tuber-z). Manteau que l'on posait.
mure et. fait düätoffc grossiizre. (Voy. MANTEAU.)
par-dessus
TALEVAS,
lTl.
(bouclier, targe)
Tlxnmz.
Voyez ECU,
TARGE, s. f. (eau, lalevas). Il ne se1nble pas que la targe füt autre
chose que l'eau, jusqlfaxl xlv" siecle, et les poätes, les conteurs,
donnent indifferenlnuem les deux noms au mfzme objet :
Car n'as ä ton col targe ni escu de quartier 3.
a Hastivement
ieta sa grant targe {lonrie 4.
1 Manuscr. Biblioth. nation, Lnncelot du Lac, frangais (11130 environ).
2 Müme manuscrit. Les vignettes de ce nlanuscrit, qui datent de 1390 environ, ont
616 repeintes en grande partie de 11130 ä M110. Les exemples de la figure M sont em-
pruntäs ä cette eipoque.
3 Fierabras, vers 1601.
4 1bid., vers 5836.