SOLERET
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ment du Lalon. Ifeperon recouvrait la jonction (les lames arLif-uhfwrs
avec 1e cuir.
Les hommes d'armes avaienl, evideinment eie [Jarfois victimes de
la mauvaise disposition des plates de solerets se recouvrant ainsi
que l'indiquent l'exemple A et 1e trace a. Le fer de lance ou (Vepee,
venant. frapper le soleret suivant la direeLion cd, penetrait enlre
les lames, et pouvait blesser Lres-grievement. Aussi, vers la fin du
xiv" sief-le, on adopta, pour les solerets, le mode de reeouvremenl
inflique en b. Les lames lHfÜPlOLIFÜS se recouvraienr. de bas en haut;
seules les lames du haul, du cou-cle-pied se tuiles,
eL des lors la pointe minee ou aiguii d'une arme ne pouvait pene-
trer entre les plates.
Ce dernier solerel B est une mode italienne, mais qui fut souvent
adopter: en France a la {in du xlv" sieolo, les deux pays ayant a celle
epoque defrequentes relations, comme chacun sait.
Du reste, les essais etaient nombreux alors: on toma de Iabriquer
des solerets au moyen dlecailles ou de tuiles de fer (lig. li comme
on laisait (les plastrons, (les ilossieres, (les flancars, et moine (les
ehausscs, a l'aide de ce procede (voy. AHMURE, fig. 37 et 38).
Manuscr
Biblioll
011., Lanceloi du Lac, franq
1390 envi