RONDELLE
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de la rondaehe, rentre dans la categoriiz des bras a parer. llonnne le
montre notre figure, l'arme consiste en une feuille d'acier excel-
lent, forgee avec soin, couvrant l'avant-bras gauche, la main, et
debordant au-dessous et HLI-ClCSSIIS avec entaiilhz A pour passer
la pointe de Vepee. De plus, ce bras arme est garni d'un fer aigu et
fort, au bout de la main, de telle sorte qu'ayant pare un coup d'ester-i
ou de taille, on pouvait, pendant que la lame de l'adversaire Ülilll.
flctoiiriiee, lui enfoncer cette pointe dans le corps. lin B, la flefensf:
est presentee du cote interne avec les deux courroies dans lesquelles
passait le bras gauche. Ce bras a parer date de la lin du xvc sierle
Depuis cette epoque, les rondaehes nefurent guere plus admises qu'en
Italie. Dans les combats singuliers, en France, on preleiwi a colle
arme defcnsive la main gazeclze, qui näitait, autre chose qu'une
(lagutr dont la lame n'avait guere que 0'230 a assortie
allipee, et qu'on tenait a poignee, de la main gfauche, [Jendant qu'on
esc-rimait de la droite avec Fepee. Si l'on parvenait a parer une botte
en grzzml, (IOITIIÜO on disait alors, dest-ii-dire s. detourner Feptlo
eompletement et a la faire passer par-dessus Vepaule, on se fendail
la jambe gauche en avant, et le bras gauche tendu, sur le liane droit
de l'adversaire; ou bien, a l'inde de cette dague, on parait et l'on
Iongait Fepee en avanl. On peut donc voir, dans la derniertr ligurf-
que nous venons de donner, I'originte de la ilagne appelee nmin
gauche pendant les XVI" et xvn" siecles.
RONDELLE DE LANCE (molle). Dans l'article IJANCIÜ, on v0
pour IIFÜSOFYCI" la main qui empoijlnaii, le bois, 011 (rnüluil, la h
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t.
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dans un cünc dhcier qui ülail. assez largo pour mnsqur-r cnliiarexwncnl
(faite main Llroilc. (Test, vers le commencvcnwcnl, du xlv" siäcle qui)
De la collent.
de M.
Rigäs-