Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 6)

PLATES 
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moyen d'un crochet a la hauteur de lletwatile droite et de deux tour- 
niquets. Sur cette doublure sont maintenus, par de longues clavettes 
passant dans des pitons, le fauere A et une potence de fer destinee 
a maintenir la large en lalace. La targe etait fortement attachee au 
ponlelet P et a l'anneau C. Des goujons rives a la potence empe- 
chaient la targe de ripcr. Le bras gfauche, garanti par OllU, pou- 
vait seulement la presenter aux coups suivant une direction plus 
ou moins oblique. La section D trace le protil du plastron avec. la 
potence et la Large T qui sly appuie. La tresse de cuir qui [Jassait 
dans le pontelet etait munie de la poire, sorte de cale qui empechziit 
la Large d'z11iptiyei' directement sur ce large piton. Si llon ajoute au 
poids enorme de ce plastron celui de la braeonniere, des llitHLfttFS, 
des lassettes, de la dossiere, des hrassztrds et gaule-bras, de la 
salade avec son eolletin, ou de Farmet, des harnois de jannbes et de 
la targe, on peut supposer ce que devait peser une pareille armure, et 
si le cavalier qui la portait etait en etat de fournir une longue course 
ou (fevoluer facilement. Ces doublures furent lorgees d'autant plus 
epaisses, que les armes a l'en prenaient a la gjtterre plus d'in'ipor- 
tance, jusqu'au moment ou la cavalerie legere etant la seule qui 
rendit des services, ces plates de fer ne furent plus guere consi- 
derees que comme un habillement de parade. 
Ceux qui merittäreiit, a dater de Louis Xll, le nom dlhommes 
de guerre, et qui comprenaient que cette lourde geiularmerie de 
France ifetait plus bonne a grandlehose, ne pouvant vaincre les 
resistztnces (prils renfcontraient dans la noblesse, essayeront dlorgzt- 
niser en dehors de tTCS compagnies de cavaliers bardes des esca- 
drons de cavalerie legere qui rendaient seuls a la guerre de veri- 
tables services, qui etaient toujours prets et pouvaient etre rapi- 
dement transportes sur un point donne. Mais il liallut encore bien 
du temps pour que ces nouvelles troupes a cheval pussent acquerir 
un renom militaire. 
Independzumntznt du poids excessil" des armures de plates et har- 
nois des chevaux de guerre, il lhllztit beaucoup de temps a un 
homme d'armes pour se faire rcvetii" de toute cette ferraille. Si llon 
etait surpris dans un moment. de repos, dans un fantonneinent, la gen- 
darmerie bardee ne poitvait etre prete que quand on nlen avait plus 
besoin, ou bien elle etait livre-e a un agresseur actif, sans combat. 
La noblesse fic-pendant ne se separa qu'a la flerniere extremite de _ 
008101111108 earapaces etnon sans manifester souvent des regtrets, 
accusant les temps qui permettaient a un malotrti de tuer un brave 
gvtantillioiiinie a deux cents pas. Le roi Louis Xlll tenta meme de
	        
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