MAHTEAÜ
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pas du vetement eivil (vov. lltrtielife partie tles Yiirrniinrwrs).
ll est parfois question de manteaux (mantiax) dans les ehansoils de
geste du x11" et du X111" sierle, dont salfublent les hommes ifarnies,
mais il ne semble pas non plus que ces vfätements alleetassenl une
forme speeiale.
Par-dessus le haubert et la colle en passait. le manteau ou le pe-
ligon pour se garantir du froid ou de la pluie. Les [Jietons portaient
aussi le labar, la gonelle, sur leur rfrquilin-nnent. Pendant le Xv" sieele,
on voit. les gens de pied, qui alors irommeneaient a aequerir une
valeur, revtfftus de grands manteaux ronds dans les campements
et lorsqmils so11I poses en sentinelle (fig. '1 Quelquefois mente res
manteaux sont. garnis (llllll CLIPUClIOH assez ainiple pour pouvoir
couvrir entierement la salade. (les vetements sont laits d'une etolle
de laine l'oued-e et devaient etre fort communs.
Un ilonnail, aussi le nom de nzanteaze (Farines a une sorte de
deini-dalnialiqi1e tres-eourle que lion passait sur l'arn1ure et qui ne
tlesifendait que jusqu'au milieu des reins 2 2). 11e manteau, fait
de broeart d"or et de soie, a la lagon des velours de Venise, iI-lziil
destine a preserver le des des eoups de revers. ll etait ilotible et
horde de lourrures ou de peluii-luw de soie verte. Le eolletin de
mailles se posait par-dessus.
Le cavalier porte 11n sureot de velours bleu borde de gris, des
spalliilrig-s 111110111; d'orre1nbo11rrees, avec brassards dlaeier. ll est
izoiffe d"une salade, et les jambes sont liabillees de fer. Ce man-
teau, par devanl.,'etait attaelifl- sous le eolletin de Inailles. Le liarnois
d11 ehevial est rouge, avee hossettes de fer dore, qui composent une
garniture de poilrail et une eroupiere. Le sureot de velours elail
double de lames dlaeier, en maniere de briganline.
On donnait. aussi, a la fin du xv" siecle et pendant le xvl", le I10lll
de manteau d'armes a une doublure de l'or que llon posait en guise
dl-eu sur le plastron, et qui eouvr-ait toute la partie gauche entre le
eou, liepaule et la poitrine. Ces manteaux d'ar1nes sont treillisses
1l'aeier pour arreter le fer de la lance. Ces doublures etaient adoptees
pour les joutes, jamais en guerre.
Nous n'avons pas a PIWlOP lei tlOS manteaux de ifremouie qu'on
posait sur l'ai-mure pendant certaines solennites.
MARTEAU, s. m. (jizaillet, nzail, 21101211221156). Le marleall dhrrncs
fommence ä Gtre cmployü dans les armdcs occidentales vers le
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