LANGE
a puis s'en vinrent en eel etal: de grilntfvoloiitii, en escriant tous
44 d'une voix : Saint George! lerir en ces Fra11gois'..... i)
Le souvenir de cette defaile (l'une belle armee de gens dkirmes
par des routiers avait laisse dans la noblesse franljaise une profonde
impression, aussi essaya-t-elle, rfeiniiloyrn' la meme tactique; ce qui
ne lui reussit guere.
A la bataille dllzincotirt, les hommes (farines du front et du corps
de bataille se mirent tous a pieds et leurs lances de
irloitifif. lls etaient dans la boue jllätttlitlllX chevilles et n'en avaient
pttä moins garde leurs lourdes armures. a Les seuls cavaliers que
a l'on remarquait. dans farmee elaient les deux ailes de Favzint-
a garde et les hommes d'armes de lhirri(rre-gtliwle3. il [les troupes,
chargeant sur un terrain detremlfie, ne furent d'autant secours.
Si la cavalerie raccourcissait ses lances pour combattre a pied cu
certaines circonstances, les hommes dtarmes se servaient aussi, vers
le commencement, du xv" siecle, de vouges et de lainces courtes
(rlarrlzfsjl, pour combattre a pied, s'emparer dlun retranchement ou
montera l'assaut. ll v eut une escrime particuliere pour cette itrme
qui fut pratiquee dans la chevalerie jusqifa la lin du xvt siecle.
La figure '18" representt: un homme d'amies de 111120 environ,
revetu d'un hoqueton de peau lace par derriere, a jupe et manches
piquees. Sa toi-te est couverte d'un haeinet awec camail de mailles, et
a sa main droite est une lance courte pour combattre a pied.
Les fers de ces lances irourtes, ou dardes, etaitznl, habituellement
La ligure (t9 presente un de ces fers moitie
de liexecution 5. lin a, est tracer) sa section; il est maintenu au bois
par deux blanches et deux goupilles. Souvent de petits bourrelets
dlos lixes a la hampe donnaientplus de prise aux mains (voy. tig. 1l 8).
La cavalerie chargeait sur un seul rang, parce que, ainsi que le
remarque le general Susarle G, un chevalier ifeifit souffert d'elle
masque, et ilarce que le coup de lance ne pouvait avoir d'ell'et
que sur un seul front. Derriere ehevauchziient les ecuvers, dont la
l'onction principale etait de secourir leurs maitres et de leur lournir
de nouvelles armes; puis venaient les routilliers, ehargwis (fachever
les blesses ou de les rangonner.
Chrmz. de Frozlsfarf, livr. I, clmp. CXLY.
Chron. zle Saiut-lkfnzz", chap. (x2.
Azincourt, par R. de Belleval.
Titre-Live, frangais, biblioth. de la ville de Tr
Musd-e des fuuilles de Pierrefonds av" siüclo).
[Iisluirc 11e lu cuvnlcrizr, l. 10", p, 15.
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