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JACQUE, s. m. (jaquc). Vetfznient (le guerre garantissant. le torse,
les bras, et possedzlnl, une jupe vourlie, adoplif- par les archers,
les gens (les eommunes; fail. habituellemenl. de mailles.
Cependant le nom de jacque est. donne aussi 51 une sorte de bri-
ganline a jupe. Par-dessus on melLaiL le hoqueton.
gin siege de Rennes, le due de Lancaslre envoie un lierzuil. porler
un ITIFESSIIQT? a du (lueselin qui est dans la ville :
u Li lieraux est entrez en la cite antic;
u Le cappitaine vit avec sa compaignie z
u Li horaux regarda {i chascilne partie,
a Puis a dit hautement : Seigneurs, je ne voi llliP
u Cellui pour cui je vins en la cite garnie.
a Et dist li cappitains : Or ne me celez mie.
u Et que ilemandez-vous, pour Dieu le Iilz lilarie?
a Je demande, rlist-il, Bertran chierc hardie;
u C'est celui (lu Guesclin, qui nostre gent cuvrie,
a Et la nnstre viiaille a nlenee et chargie,
a Et nous a au malin nostre gent esvoillie.
a Et dit li cappitains : llüraux, je vous affiu,
u Xüaif-z-lz": s21 venir parmi celle clmussie,
a A celle jaque noire comme une crameillie,
a Aver .VI. cscuiers qui sont de sa maisnie,
a Et qui porte 11 son col celle grande cilguie.
a Par foi! dit le horaux, qui vit la compuigniv,
(c Bien resaruhle hrigans qui les murchans (aspic.
a Et dit li cappitnins : Heraux, je vous cm prie,
a Or ne (ÜÜIGS pas fors que grant courtoisie;
a Car se vous li aviez dit une vilannie,
a Tost, vous aroit ussiz la hache sur 1m11 1. 1)
Vers la seconde moiliü du xvl" sifevle, le jeu-que (liait donc porlü
parfois par les hounncs (larmes, bien que ce vrfrtemnnl ymrül
indigne d'eux. Mais, on Sait que du (iucsrlin nT-lnil nullement
recluzrchä flans ses YÜICITIÜIÜS de guerre, et qlfil affcvtait meI-nle
une {JITIHLIO simplicitü, vonlrnircn11oxlt aux habitudes (le v0 lmnps.
Lfz wiv vaillant BPPÜVIII rIu (Ifuzvcliu, w
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