A RMURE
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simultanement la broigne et le hauhert avec camail ou sans camail
lixe, le haubert avec ou sans ceinturon, le haubert ne descendant
qu'au-dessus des genoux, ou le grand hauhert atteignant presque les
chevilles. Les mailles des jambes etaient ou de vcritables chausses, ou
des gardes de tibia laeees derriere les mollets.Le capuchon de mailles
couvrait parfois le crane, les joues, les oreilles, Pocciput et posait sur
un serre-toto de peau.
La figure 9, en A, montre comment la maille du camail etait lixeo
sur le serre-tete de peau, qui permettait de mieux asseoir le hiaumet.
La maille notant pas ainsi interposee entre le serre-toto et le hiau-
met, le poids de celui-ci ifimprimait pas les maillons dans le crane
de l'homme d'armes. Ce hiaumet etait üxe par deux courroies a
deux petits crochets ou boutons lateraux. Si un cavalier se jetait
dans la melee, il remplacait le hiaumet par le grand heaume qui
couvrait entierement la tete, ainsi que le montre la figure 10
Deux fentes horizontales percees au-dessus du cercle inferieur de
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ce heaunle permettaient au cavalier de Voir. Dans cet exemple,
Fhomnnc d'armes n'a pas de ceinturon, et son epee est attachee a
deux chainettes passant par deux fentes menagees dans lajupe du
haubert, qui ne descend guere qu'aux deux tiers des cuisses. Le
gambison s'arrete au-dessus des genoux. Les jambes sont couvertes
de chausses de peau. L'eau, tres-recourhe, enveloppait completement
le corps du cavalier et sa pointecouvrait le genou droit. Ces coltes
1 Mnnuscr. Biblioth
nation" PsaIL, latin (1200 environ).