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gendarmerie communale levce par les magistrats
Dans les chartes royales d'illiicanchissoment, le nombre des hommes
armes que doit fournir la ville au suzerain requer-ant est stipule;
ces troupes, (Fupres ces chartes, ne doivent cependant le service
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(aux frais de la cite) que jusquüt une certaine distance de leurs
foyers. La milice de Rouen, par exemple, jouissait du privilege llO
ne s'eloignei' (le la ville que jusquüt une (listanee qui lui permit de
pouvoir rentrer coucher chez elle chaque nuit 1. Cette institution
correspondait exactement a ce quetail, la garde nationale semlentuire.
Il n'est pas besoin de dire que les seigneurs feodaux n'avaient. que
du lleflain pour ces troupes communales rivees a leurs foyers, peu
diseiplinees, mal armees, et qui se mettaient a piller des qu'elles
sortaient (le leur banlieue; (l'autre part, ces seigneurs n'avaient nulle
' Voyez Recherches hfsloriques sur les corporations des archers,
des arquebusiers, par Vicior Fuuque, 18552.
des arbaldlriers et