dailleurs, au xiu" siecle, d'adjoindre, aux troupes Ievees par les sei-
gneurs sur leurs vassaux, des mercenaires a pied ou a cheval et qui
nelaient armes que (Parcs on Jarbalbtes. Les vignettes (les
manuscrits de cette epoque nous montrent parfois de ces hommes
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de guerre meles aux troupes dfhommes d'armes. L'Orienl, avait un
grand nombre de cavaliers armes d'arcs, et cet usage dut etre parfois
imite par les Occidentaux. Ces cavaliers sont toujours legerement
equipes : une salade de fer sur la tetc, ou une aumusse de peau, et
sur le corps une double tunique. Voici (fig: 4 bis) un de ces cavaliersl.
Son couire est pendu au cote droit de la selle. L'arc est de dimension
merliocre. On voit comme le cavalier attachait les renes a son bras
gauche pour avoir les deux mains libres.
Jusqu'a Louis le Gros, les armees du suzerain etaient entiere-
ment composees des contingents fournis par les seigneurs vassaux de
la ronronne; mais, sous ce prince, des chartes (Fallranchissement
furent flonnees (leja a quelques communes, et ces chartes portaient
cette clause : a que les milices bourgeoises devaient le service mili-
taire au suzerain requerant v. Dans Fetat ordinaire, ces milices
bourgeoises etaient chargees de la garde et de la police de la ville ;
elles se composerent (Fahoril darcliers et d'hommes armes de
bdtons, cest-a-ilire de pieux; plus lard elles eurent leurs compagnies
(Farbaletriers constituees en corporations regics par des reglemenls
severes donnes par le suzerain, et formant ainsi, dans les cites, une
Manuscr
Bihliol
Apocalypse ilVCl
igures, franqais (nxilieu du xme siücle).