GREVES
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de ce harnois devaient difficilement se soumettre a la gene qu'impo-
saient des plates de fer ajoute-es a cc vetement. Aussi les laissait-on
aussi independantes que possible dans l'origine. Mais cette inde-
pendance (les plates avait de serieux ineonvenients, puisque, sur
bien des points, la maille restait a decouvert. Tous les cavaliers
savent combien une chaussure genante fatigue a la longue et para-
lyse les jambes, dont la liberte est si necessaire pour bien diriger la
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monture et se tenir bien en selle. En preservant par des plates la
partie anterieure des jambes, depuis la cuisse jusqu'au cou-de-pierl,
et ne laissant entre ces plates aucun intervalle, on apporta donc un
soin particulier a eviter toute fatigue pour le membre. Les groves,
deja reunies aux genouilleres et aux cuissots du commencement du
xIvB siecle, avec pieces articuleos intermediaires, sont forgees avec
une tres-delicate observation de la disposition et du jeu des muscles
de la jambe. Ces armuriers n'avaient certainement pas etudie l'ana-
tomie, mais ils observaient et fabriquaient leurs plates conforme-
ment a ces observations. L'exemple que nous donne la figure 3 l'in-
dique sufüsamment 1. Il n'est pas jusqu'aux courroies qui ne soient
1 Les anciens, non plus que les industriels du moyen äge, ne possädaient les connais-
sances anatomiques qui nous sont fainilicrcs anjourdWiui ; cependant les vfrtemenls molaly