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par-dessus des gardes (l'avant-bras de cuir indopendantcs (fig. 54).
Ces gardes couvraient 1e dessus du bras, le poignetJe dos de la main,
et sattachaient au moyen de trois courroies ou de boutons: une
courroie au-dcssus du pouce, A ; la seconde, B, ail-dessous du poignet,
et la troisieme, G, au-dessous du coude. En D, on voit comment cette
garde protegeait le dos de la main. Ou encore de gros gantelets de
peau de cerf avec gardes, couvrant presque entierement les avant-
bras (fig. 62). Ce chevalier est vetu d'une tunique ou broigne sur
chausses de mailles, d'un haubeit de mailles a manches, et par-
dessus, d'une cotte solide, avec l'eau de ses armes sur la poitrine et
les manches. Ses gantelets possedent des gardes tres-amples.
Ces exemples font assez voir combien on se preoccupait, vers la
lin du Xllle siecle et le commencement du XIVe, de preserver la main
du combattant. L'emploi, frequent alors, des haches et des masses
d'armes, avec Yepee pour combattre a cheval dans une melee,
provoquait des moyens prcservatifs negliges jusqu'alors. Mais, en
armant la main, il fallait lui laisser sa liberte de mouvement; le
l hlänle manuscrit.
2 Statue dans le cloitre de Saint-Bcrlranr
mmingcs U 300 environ).