"AUCRE
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beaucoup ilautrcs armes offensives ou flefensives; il y avait bien des
varietes de formes : chacun pretendait apporter une amelioration ou
une disposition nouvelle aux armes dont il faisait usage. Aussi n'est-il
pas aise detablir des distinctions absolues entre le vouge, le fauchart,
la guisarmc et le couteau de broche ; et, de fait, ces noms semblent
avoir eus donnes a des armes analogues, sinon identiques. (Voy. Gui-
SARME, VOUGE.)
FAUCRE, s. m. (foutre). Arret me au plastron de fer pour recevoir
le bois de la lance lorsqu'on chargeait ä cheval. Le faucre est d'autant
plus volumineux que la lance est plus lourde (voy. LANCE). Dans Forif
gine, c'est-nuire au moment ou les hommes d'armes commencent {t
adopter le corselet de fer, vers la {in du XIVÜ siecle, le faucre est un
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simple crochet rive au droit de la mamelle dextre du plastron (Hg. l l).
Mais ce crochet saillant etant genant si l'on se battaitäParme blanche,
on le lit ä eharniere, vers le milieu du xvc siecle, de maniere a pou-
voir le relever (voy. DOSSIERE, fig. 6). Plus lZtFd on y ajouta un ressort
pour Pempeeher de retomber par son propre poids, puis on le vissa
en travers (voy. Jours, fig. ll et 13). Dans les chargesde faucrmgarni
d'une mince lame de plomb ou de bois tendre dans sa coneavite, non-
seulement supportait une partie du poids de la lance, mais arretait
Manuscr
nation.
le Livre de Guyrun le Courtois
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