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ETRIER, s. m. (estrief, estrvf, cstrier, estreu). Uetrier elait en
tisane des lantiquite romaine, bien que la plupart des cavaliers lai-
sant partie des armees de l'em pire ne paraissent pas s'en etre servis.
Le musee de Naples conserve cependant des etriers de fer d'une forme
tres-simple et qui appartiennent a Fepoque imperialeOn n'ignore pas
que les armees romaines comprenaient des corps de cavalerie de
contrees tries-diverses : Gaulois, Germains, Numides, lberes. Ces
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cavaliers ne montaient point de la meme maniere a cheval et combat-
laient differemment. Les cavaliers se servant d'arcs devaient posseder
des etriers, pour pouvoir viser sürement. Si les cavaliers germains
dedaignaient les selles, et par consequent les etriers, il n'est pas dit
que les Numides et les lberes ne s'en servissent pas. Quoi qu'il en
soit, la figure 'l donne deux etriers antiques de formes LllffCFOTlLCS,
tous deux de feri.
A dater de lleporlue carlovingienne, les cavaliers sont toujours
representes avec des etriers, et des le x16 siecle la maniere devcom-
battre a cheval exigeait l'emploi de cette partie du harnais.
Ces anciens etriers sont tres-simples de forme, lflätllglllülfüS, avec
Musäe
le Naples.