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IÜIPEIIONS
cou-de-pied, et en B sa boucle, ou plutüt son passant avec ardillon.
C'est vers ce temps que l'on eommenga de poser les tiges tfeperons
directement rivees ä la talonniere de fer des grevcs, ce qui etait assez
naturel (fig. M). On sevitait ainsi la peine de faire chausser les epe-
rons. Ils tenaient a l'armure meme, et leur tige devient fort longue,
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lorsque, vers la seconde moitie du xve siecle, les chevaux furent
armes de plates de fer, comme les cavaliers : car alors il fallait que
l'homme d'armes püt toucher les flancs de sa monture dessous la
saillie des flancois (voy. HARNAIS). Il arrivait aussi que des eperons
etaient rives a la talonniere meme des solerets, lorsque celle-ci etait
independante de la molletiere (le fer, ainsi qtfon peut le voir dans
quelques belles armures du milieu du XIVB siecle. Merlin de Corde-
beuf1 donne sur les eperons l'instruction suivante :
a Item, et ne portera len gaires les esperons plus longs. que de
w quatre cloiz ou cinq cloiz (10 a 13 centimetres), aflin quilz ne nuysent
e point pour combattre a pie. Et tousles aultres chevaliers et escuiers
e de ceste queste pourront porter esperons clorez. i)
l L'Ordonnance et matiäre des chevaliers errans (Inilieu du xve siär-le).
costume militaire des Frangais en 1446, par M. Rem? de Belleval.
Voyez