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Enmuoxs 
talon avaient une raison d'elle tant qu'on portait des ehausses de 
mailles ou de peau; ils devenaient inutiles et genants meme. du 
moment que les jambes etaient entierement armees de plates aussi 
bien sur les tibias que sur les mollets, et que la molletiere de fer 
descendait jusquüi la semelle. A la {in du XlVc siecle encore, la partie 
posterieurc des greves ne couvrait pas le talon, mais sarretait a la 
KM V,   8 
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hauteur de la cheville. Les solercts de fer etaient independants des 
greves, et les branches desieperons couvraient le joint entre le bas 
des molletieres et le talon des solerets (fig. 81) (voy. Gmlzvns et 
SOLERETS). Uappendice recourbe des branches d'eperons etait encore 
motive dans ce cas; il empechait ces branches de penetrer dans la 
jonction et de fatiguer les tendons. Mais quand les molletieres de 
fer des greves descendirent d'une piece jusqu"a la semelle, il n'etait 
plus necessaire de donner aux branches des eperons la cambrure 
destinee a contourner Fextremite des greves enveloppant les che- 
villes, ainsi que le montrent les exemples precedents. Ces branches 
pouvaient etre courbees sur un plan droit. On peut donc consicle- 
rer les eperons a branches tres-cambrees comme appartenant au 
XIVÜ siecle, parce que" la forme de ces branches etait motivee par la 
coupe de Fextremite inferieure des greves de cette epoque. Quant 
De la statue 
de Philippe düärlois, 
onxte d'Eu, 
5101-: en 1391 
ahbnt. 
Gglise 
daEu.