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CRONS
La ligjure 3 montre un de ees eperons du xui" sieele 1.11 est de fer,
lires-bien l'orge; sa tige n'a pas moins (le 0m32 de longueur. Les
branches sont exirenlement courhees pour relever la molette au
niveau des chevilles. Les (Billets sont doubles pour la courroie de
sous-pied et celle du eou-de-pied.
Cette forme se modiüe peu pendant le cours des X1110 et XIVÜ sie-
eles. Les tiges sont plus ou moins longues, mais le principe est le
meme. Quelquefois les oeillets sont places horizontalement l'un pres
de l'autre, alin de donner plus de force ä. la courroie (le sous-pied
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en Feloignant du talon (fig. 4 2), et empocher d'autant l'abaissement
de la tige. En effet, plus le levier ab est long (a etant lTeillet de la
courroie de sous-pied et b celui de la courroie de COH-LlO-piGÜ),
mieux on peut maintenir le point c (molette) a sa place, en l'empe-
chant de s'abaisser par la pression sur les flancs du cheval.
Aussi, depuis la fin du X1110 siecle, cette melhode d'attache est-elle
generalement adoptee.
Ces grands eperons de bataille ctaient genants, et on les rempla-
cait, quand on n'etait pas arme, par des cperons plus courts, a une
forte pointe (fig. 5 3). Les oeillets des branches de ces eperons de fer
sont places perpendiculairement aux branches. Une simple courroie
passait par ces oeillets allonges, formait sous-pied et se bouclait sur le
cou-de-pied.
On observera que la tige est fortement renversce. C'est qu'en effet
ces sortes Weperons etaient boucles lorsqu'on montait les Poussins,
1 Müsoe de la ville de Reims, et collection de M. W. H. Riggs.
J Musoe des fouilles de Pierrefonds (fin du xme siocle ou vnmmoncenlont du xxvf).
3 Collection de M. W. H. Riggs.