IÜJPEIXONS
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reau suspendu au cote. C'est qu'en effet le connetable, ou le person-
nage qui portait Fepee devant le suzerain (levait la tenir droite, la
pointe vers le ciel.
Cette arme de parement date du regne de Louis XII.
Uepee etait en effet, pendant le moyen age, consideree comme
un symbole de seuverainete. On investissait quelqu'un par le baton,
la lance, Fepee : a Par la pointe de cette epee de douze livres pesant
(r d'or, je te rends le royaume que tu m'as volontairement donne 1. n
Dans les assemblees solennelles presidees par le suzerain, Fepee nue
etaitposee sur une credence au milieu du parquet.
Quand un ennemi etait vaincu en combat singulier, et que le vain-
queur voulait rendre hommage a sa bravoure, a sa loyaute, il posait
sa propre epee sur le cadavre. Il arrivait meme que cette coutume etait
observee a Fegard d'un ennemi vaincu, consiclere comme traitre.
(Yetait un hommage qu'on rendait alors a la mort, une sorte d'oubli
de l'injure 2.
Les armes a feu de main enleverent a Yepee la part importante
qu'elle tenait dans les combats. Elle cessa cfetre une arme de guerre
dans l'infanterie des le XVl" siecle, et fut remplacee dans la cavalerie
par le sabre et la. latte. En face des armes a feu modernes, ces der-
nieres armes n'ont meme plus l'importance qu'avait autrefois Yepee
dans la gendarmerie.
EPERONS, s.
Gtaient en usage
m.
dias
(espourovus, esporolus, esperovzs).
Fantiquitd, chez les populations
Les üpcrons
de Fltalie. Le
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musäe de Naples possigde quelqües üpcrons de fer qui datent de la
(in de Fdpoque impdriale (tig. 1). Les cavaliers du jeu (Fdchecs dit
Dudo, De nzoribus Normfznnomcnz.
(laydon, duel entre Gaydon et 'l'hi(vl
vers 1803 et suiv