DÜjfL au x11" sibclc les peintures, sans ätre des armoiries
servaient de signes de reconnaissance, ainsi que l'indique
du Ronum de Rou :
L 11311111; j
rdguliäres,
ce passage
n Mult voissiez par li campaigncs
f: Mouver convois b chcvelaigncs ;
u N'i a riche home ne Baron,
w Ki n'ait lez li son gonfanon,
u U gonfauon u allre enseigne
f-"U sa mesnie se restreignc,
u Conguoissances u entruvsuinz,
n De pusors guises escuz painz 1 r
Les chevaliers pcndaient leurs ÜCUS sur leurs tomes, ct aussi,
qu'ils logeaient dans une ville, aux fenätres (le Phülcllerie :
lors-
c: La citC- on lcissiä, pavcillonz e trciz tendent;
a As forchcs des herbcrgcs, escuz e halmes pendent 2.
Dans les salles des chäteaux,
murs les dans et les heaumes.
temps de
C11
Pilix,
OH
suspendait aux
ENSEIGNE,
Voyez BANNIERE, GONFANON, PENNON.
EPEE, s. f. (branc). Arme offensive de main, sur Pantiquite de
laquelle il n'est pas besoin d'insister.
Il est, avant Tepoque dont nous nous occupons specialement,
diverses formes tlepees. Les unes sont a deux tranchants, d'autres il
un seul. Certaines lames sont plates, legerement convexes sur la sec-
tion transversale; quelques-unes portent des gravures longitudi-
nales, un ou plusieurs nerfs saillants. Les tranchants sont rectilignes
ou courbes, concaves ouconvexes, ou paralleles jusque pres de la
pointe. Il est de meme une grande vziriete dans la forme des poiguees.
Nous ne nous occuperons que tres-accessoirement, et pour indiquer
au besoin certaines origines, des epees anterifaures a Fepoque carlo-
vingienne.
Pendant le moyen fige, les mots brune et dpäe sont employes
pour designer cette arme qui, avec la lance, composait FaPmOmCHt
ollensif principal des gens (larmes. La lame etait Falelnelle ou la
lamelle; la poigfnee, le lzelz, Fendeumc, Fenlwudeurc, 10 MM; 10 P0111-
4 Roman de Rou, vers Ül
1 Ibz'd., vers 4094.
ISO ctsl