A R BA L 1A
recours a ce qu'on appelait le tour ou la moulle. Celte moulle se com-
posait, d'une hoile de fer a. avec fond, munie lateralement, de deux
poulies retenues par trois branches; celle superieure servant en
meme temps d'arret1 a la corde, et celle inferieure se soudant a une
"traverse de fer egalement soudee a la base de la boite. Deux bielles
maintenaient un petit treuil avec deux manivelles contrariees garnies
de poignees de corne. Puis une seconde traverse b empecliait l'anar-
tement des bielles. Un mecanisme compose de quatre poulies, deux
de 0'210 de cliametre environ et deux de 0"',06 environ, retenues par
des hrifles et. terminees par un double crochet avec entretoise, per-
mettait de faire passer les deux cordes, ainsi que l'indique le detail A
au cinquilzme de Fexeculion. A l'aide (le ce puissant moyen de traction,
en tournant les manivelles, on amenait. sans secousses la corde dans
FÜIICOClIG de la noix; laehant sur les manivelles, ou decrochalt alors
les deux griffes g, Farbaletller suspendait la moufle a. sa ceinture ou
la deposait {1 terre, visait et tirait.
h Lf,
Aiff? -V r"?
W f
F ' fa.
L "ifä
älnff
älz, Z
Äf
Il est clair que pour agir sur les manivelles, l'ai'laeilt'rtifier etait
oblige de passer le liout de son pic-d droit dans Petrier e. En exami-
nant le profil B, on POIIIÜIWÄILIBITL que l'arc est incline de telle sorle
que la corde arrive perpendiculairement ft lu largeur de vet err dans
l'encoche de la noix. Cette disposition est generale 21 toutes les arba-
letes. On observera aussi que la rigole qui regoit le carreau est loge-
rement concave dans sa longueur, itfil] de diminuer le frottement du
projectile sur larhrier, et (pril existe en c un renfort destine il. rece-
voir, comme il est dit Cl-tiCSSIIS, la paume de la main, lorsque le tireur
met en joue.
La rigole est incrustee d'os (voyez en o), et les houls de l'arc