DOSSIERE
un trou oblong dans l'une d'elles, pouvait suivre les mouvements du
vetement de peau.
On voit en P le rivet grandeur (Fexeeution, les deux plaques avec le
trou gai de celle de dessous, et la peau en h. Un des rivets restait
apparent. On voit beaucoup de ces plaques dans les arnmrcs de la llu
du XIVc sieclel.
Il est encore une autre combinaison de ces plaques de fer assom-
hlces sur des vctements de peau, et qui consistait on des lamelles de
8 ccntimotres environ de long sur 4 ä 5 centimotrcs de large. Chaque
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plaque etait percee de trois trous a la tete et d'un trou laterul. Un
lien de nerf de bceuf ou de corde a boyau rattachait ces lamelles au
vetement de peau, ainsi que l'indique la ligure 3 bis. Ce nerf passait
en meme temps dans le trou milieu de tete et dans le trou laternl de
la plaque sus-jacente, atin d'empocher son relevement. (les nerfs etaient
tous masques. En A, est tracee une plaque; en B leur assemblage;
en E, le nerf-lien; en C, la section sur ab. Les plaques etaient quelque
peu liiseautees d'un cote, pour appuyer les rives sur les surfaces et
laisser la place des liens.
Cependant, vers 1350 ilejit, quelques riches gentilshommes por-
taient ce qu'on appelait des eurasses closes, dest-it-dire composees
de deux pieces de forge (fig. 42). Ces exemples sont toutefois rares,
les armuriers n'ayant pas encore faconne des plates d'une grande
etendue.
1 Le musde de l'arsenal de Tzarskoä-Sälo conserve un certain nombre de ces plaques de
fer encore assemhldes.
2 Manuscr. Biblioth. nation., Tile-Livrz, franqais, dddiü au roi Jean (1350 environ).