331
DOSSIER!
permettait (l'ouvrir le vetemcnt pour y introduire le torse. Des
bretelles de cuir reportaient une partie du poids de ces cuirasses
sur les epaulcs. Le dernier rang de plaques recouvrait la ceinture
de la braconniere, qui s'ouvrait en deux et se bouclait latcralement
(fig. 21).
Mais il est utile de dire comment etaient üxees ces plaques dont
il est fait mention a plusieurs reprises dans les articles du Diction-
naire (partie des Ananas). Les plus anciennes, parmi ces armures,
paraissent composees de plaques rectangulaires un peu plus longues
que larges, et ayant environ 7 centimetres de longueur sur 4 a 5 cen-
timetres de largeur. Chacune de ces plaques etait percee de cinq
5j LWWÜWJIIWWI
O ,
L fof Of W
Oc Ä J Bü] D
V _ f
w f äm
trous, trois en tete et deux lateralement (Hg. 3), ainsi qu'on le voit
en X. Elles etaient posees ainsi que l'indique le trace D. Les rivets
qui reunissaient ces plaques au vetement de peau prenaient deux
epaisseurs de metal dans les trous a, b, ainsi qu'on le voit en a', 11',
tandis que les rivets n n'en prenaient qu'une. Ainsi pouvait-il y avoir
une certaine llexibilite dans ce revetement de fer. On voit en fet 1'
les sections indiquant le recouvrement de ces plaques dans le sens
vertical et horizontal. Tous les rivets se trouvaient caches. Toute-
fois ces armures ne pro-sentant pas assez de llexibilite, on adopta
le systeme trace en V. Les plaques furent posees comme des tuiles;
chacune d'elles etait percce de quatre trous, trois en tete et 11n vers
le milieu. Un des trous, celui i, etait oblong, afin de laisser du jeu au
rivet central, qui empecliait les plaques de se relever. Chacune de ces
plaques, n'ayant plus qu'un seul rivet commun a deux plaques, avec
Manuscr.
Biblioth nation
Tüe-Live,
(rang-ais (1395 cnvironW.