323
lame a 6 eentimetres de lairgenr au talon, elle est fortement emman-
ehee entre deux plaques de cerne avec garniture et quillons de fer. On
voit, en A, le profil de l'arme avec l'appendice externe rive perpendi-
culairement a la garniture de la garde entre les quillons. La soie, qui
a la largeur de la poignee, est rivee sur les faces des plaques de corne
et, a son CXIPÜHIÜLÜ, sur un coussinet de fer qui prend la forme de
cette poignee et tient lieu de pommeau.
Quelquefois les quillons des longues Llagues des coutilliers du
commencement du xv" siecle sont forgees ainsi que le montre la
figure 6 (voy. EPEE). Le quillon, parallele au tranchant de la lame,
permettait d'engager la pointe de l'arme (leladversaire et de la briser
en faisant un demi-tour avec le poignet. Ces dagues des coutilliers
(rtuient portees en arriere de la hanche gauche, legerement inclinees ;
parfois aussi par devant, entre les deux cuisses (fig. 7 t). Ces dagues
passaient alors dans un petit sac de peau qui servait descarcelle et
empechait l'arme de hallottel" de droite et de gauche.
Les daguettes des gentilshommes etaient courtes, la lame n'avait
une lame dYspäe du x11? sibclcgübrdchde cl: pent-Otre brisäc ä la pointe, qu'on aura utiiisde
pour en faire une dague de contillicr. [i n'est pas rare de rencontrer, dans les collections,
des lames remontües h une dpoque postärieure ä leur fabrication.
1 Diannscr. Bihliolh. nation" Tite-Live, franqnis (1395 environ).