[ CÜAPEL ]
Il existe dkulmirablcs chanfrcins do la lln du xvn siecle et du com-
mencement du XVle, comme piäce (le forge, repousse, ciselure, niel-
lure ou damasquinure. Ne pouvant guere soparer le chanfrein des
autres piäces de l'armure du cheval, nous renvoyons aux articles
HARNOIS, TETIERE.
CHAPEL, s. m. (capel (le fkar, cleapzllmze, Iuznegfier). Le chapel, habil-
lement de tOtc, n'est autre chose qu'une ccrvclisärc avec bord plus ou
moins saillant tout autour du crime.
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Cette coillure militaire remonte a une haute antiquite. On la voit
ligurer sur des monuments grecs et romains, et le moyen fige ne cessa
guere de Vemployer.
La forme la plus ancienne est celle d'une bombe avec rebord regu-
lier peu saillant, renforce d'un ourlet. Au xuc sieclc, on posait ce
cliapel sur la coiffe et le camail de mailles, qui ne recouvrait pas
entierement cette eoille (Hg. l 1).
Les gens de guerre portaient alors aussi des chapels de cuir
bouilli :
Clmpcl o! en son chief d'un cuir qui fu bolis
Et d'un gambeson erl; estroitenlenL vestis f.
Pendant le cours (lll X1110 sioclc, il est souvent fait mention du
chapel de for, qui citait plus maniable, moins lourd et otouffant quelo
heaume. Joinvillo fait. mention plusieurs fois de cette coiffure :
1 Manuscr. Bibliothl naLion., PsalnL, latin (prelniärcs
2 La Conquäte de Jdrusalem, chant IV, vers 2779.
anndes du xme sii