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IANFHEIN
fussent armes avant la lin du Xlllc siecle. Au. moment ou l'on com-
mence a adopter quelques plates ou pieces d'acier sur le haubert de
l'homme d'armes : ailettes, cubitieres, arriere-bras, etc., on voit de
petits chanfreins poses entre les deux yeux du cheval, par-dessus la
housse (Yetoffe. Les ehanfreins sont legerfwment lausques et fixes a la
housse elle-meme (fig. au moyen de rivets probablement. Quel-
quefois ces petits ehanfreins possedcnt une lame tranchante verti-
cale, perpendiculaire au frontal (fig. Q) ; mais cette disposition n'ap-
parait guere que vers la tin du XIV" siecleg.
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Le musoo ilartillerie (le Paris posseill: une tres-curietlse tetiere
avec son chanfrein (tig. 3). Cette defense est faite de feuilles de par-
chemin eollees les unes sur les autres, et composant ainsi un carton
tres-resistant, prenant la forme du devant de la tete de la bete.
Vertiealement, est rivee une plaque d'acier qui protege le milieu.
Les deux vues (l'acier, en forme de coques, couvrent les yeux et
sont riveos au carton, ainsi que les pieces qui garantissent les oreilles
et les naseaux. En A, le chanfrein est presente de profil. Cette pieee
de harnais date de la fin (l u XlVc siecle ; les plaques de for sont e'ta-
mees.
On posait souvent alors la housse par-dessus cette defense, de telle
sorte que les coques des yeux, les oreilles et l'armure des naseaux
passaient il travers les ouvertures menzxgees dans FetOITe. Le
' Mauuscr. Bibliolli. nation. , Godefroy de Bouillon (promiüres annäes du xlve slücle,
2 Manuscr. Bibliolh. nation., le [Miroir historial, frauqais.