BROXGNE
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Nous pourrions accumuler les citations; colles-ci sufüsont pour
domontrer que la broignc est un votomcnt Llcfensif, qui n'est pas le
hauhert ou cotte de mailles, mais dans la fabrication duquel le for
outre pour une forte part, sous forme diannelots, de treillis ou do
rivets.
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Dans l'article ARMURE nous avons montre (Iig. 3, 6, 7 et 14)
quelques-unes des combinaisons relatives 21 ces habillements defen-
sifs, qui tiennent de la broigne, dest-a-clire qui se composent d'une
cotte de peau ou de toile en double, en quadruple et meme en huit
epaisseurs, avec rivets de fer ou de bronze, annelets cousus, ou
petites plaques de metal formant ecailles. Mais, a ciater du x11" siecle,
la broigne parait etre le vetement dont nous allons donner la descrip-
lion.
Sous la cotte maillee ou le liaubertjazeran, il fallait votir le gam-
hison, pourpoint de peau ou de toile, rembourre, qui empechait
les coups portes sur la maille de contusionner le combattant. La
llroigne tenait lieu {t elle seule de ces deux vetements; (le plus, sa
fabrication etait moins dispendieuse que nüitait celle du haubort
jazeran (voy. HAUBEHT); Car les ztnnelets qui faisaient lu LlOfGHSB
(le lu broigne ifetaient point entrelaces et rives, mais simple-
ment ranges les uns it cote des autres et maintenus par une forte
ganse et des coutures. Voici comment on fagonnait la hroigne