nixNxniznlc
170
les auteurs citüs par Sauval, Honorius ' indique
attachde comme un ätendard.
que cette chape dt:
On sait aussi que, depuis les rois carlovingiens, il etuit porte aux
armees, dans les circonstances les plus graves, Yetcndard appele
oriflamme, oriflambe, lequel otait compose d'une etoffe de ccndul
rouge brodee de {lemmes d'or. Cet etcndaril est encore mentionne
g Tä!
wililälli,_: P"
a E; UP
dans l'inventaire du tresor de Saint-Denis par les commissaires de
la chambre des comptes en 15342. (Yetait alors (r un etendard d'un
a cendal fort epais, fendu par le milieu (dest-a-dire a deux queues),
u en fagon d'un gonfanon, fort caduque, enveloppe autour d'un haton
a couvert d'un cuivre dore, et un fer longuet aigu au bout. n Dans
le manuscrit de Froissart de 1a Bibliotheque nationale, qui date
du milieu du xvc siecle, Poriflamme est representee conformement
a la figure l. Outre les flammes brodees sur Petotfe rouge, il porte
la devise: Montjoie Saint-Denis. Mais tous les auteurs anterieurs a
cette epoque sont d'accord pour declarer que Poriflamme ne por-
tait aucune broderie autre que les Hammes d'or; encore n'est-il pas
certain qu'il ne m: simplement rouge dans l'origine. a Quant au roi,
a dit Guillaume le Bretonz, il lui sufllt de faire voltiger legeremeut
s dans les airs sa hanniere, faite d'un simple tissu de soie d'un
(f rouge eclatant, et semblable en tout point aux bannieres dont on
a a coutume de se servir pour les processions de FEgIise en de cer-
a tains jours üxes par l'usage. Cette bannit-re est vulgaircment appe-
' Honorius Augusloduuensis, in Speculo Ecciesiw, Scrmone de hlartino episcopo.
2 Dom Doublet, Sauval.
3 Philippide, chant X1 (commencement du xnle siäcle).