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BANNIIÜJBE
BANNIERE, s. f. (ätendard). Morceau dütoffc de forme rectangu-
laire attachd par un de ses cütüs il Pexlrämitä d'une hampexDe toute
antiquitb on a porltü, dans les armües, des signes de ralliement atta-
chüs il Pextrdmitü de bäxtons assez longs pour quütant levüs pendant
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une action, ils pussent etre vus des combattants. Les Gaulois avaient
leurs enseignes, et cet usage fut maintenu par les peuplades qui se
repandirent dans les Gaules au v0 siecle, et sous les premiers Mero-
vingiens. On a beaucoup ecrit sur Petendard des Francs porte sous
Clovis, et l'on a pretendu que sur cet etendard etaient deja peintes
les {leurs de lis. Je ne reviendrai pas sur ce point difficile a eclaireir
ct qui est du domaine de la legende. Sauval admet que les rois mero-
vingiens portaient a la guerre, en guise d'etendard, la chape de saint
Martin. Il s'appuie sur des textes pour donner un poids a son opi-
nion ; mais si ces textes disent clairement que la chape de saint Mar-
tin etait portee au milieu des troupes des Merovingiens pour assurer
le succes de leurs armes, ils netablissent pas d'une maniere incontes-
table que ce vetcment fut pose en guise detendard. Il est bien plus
conforme aux usages de ces temps (l'admettre que cette chape etait
portäe-comme une relique, dans un colTre ou une chasse. Seul, parmi
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