Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 5)

ARMURE 
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voir de droite et de gauche, et que sa jonction avec le corselet fut 
preservee. C'est vers 4415 que les essais tentes jusqu'alors HITlVÜHL a 
peu pres a un resultat satisfaisant. Une tombe gravee, qui date de 
1449, appartenant a Yeglise Saint-Alpin de Chalons-sur-Marne l, nous 
fournit un renseignement precieux. 
Quoique la gravure de cette tombe soit d'une exeeution mediocre, 
elle presente [irlelement les delails de l'armure de ce temps (lig. 44). 
Le bacinet de ce gentilhomme entre dans deux lames de melal a 
recouvrement, qui ferment gorgerin et permettent les mouvements 
de droite et de gauche. Ces deux lames, qui, circulairement, pre- 
servent le eou, sont fixe-es a un camail de mailles qui passe sous le 
corselet, qui est de deux pieces, plastron et dossiere. 
Au plastron est tixe le fautre a charniere, qui, developpe, permet 
d'appuyer la lance en arret. Les epaules sont protegees par deux 
spallieres qui les enveloppent entierement, mais qui ne sont pas sem- 
blables. Celle de droite est echancree au droit de l'aisselle pour le 
passage du bois de la lance. Celle de gauche regoit en avant une 
rouelle qui couvre le defaut. Celle-ci monte plus haut sur le gorge- 
rin, car le cote gauche est particulierement expose aux coups de 
lance. La braconniere est une veritable ceinture de fer a laquelle 
s'attachent les tassettes, au nombre de sept lames, sans courroies, 
mais maintenues par des rivets. Ijepee et la dague sont suspendues Z1 
des courroies tlxees au haut des cuissots. Le bas des greves est arti- 
cule, tandis que les solerets possedent des cous-de-pied d'une seule 
picee; leurs articulations ne commengaient qu'au droit des doigts. 
Cette armure est complete, et figure celles que la chevalerie francaise 
portait a la bataille il'Azineourt. 
Les spallieres, larges, saillantes, ne permettaient pas de passer par- 
dessus la chemise ou cotte courte armoyee, sans manches et sans 
ceinture. Il fallait, pour pouvoir vetir ces cottes, que le chevalier un 
arme comme le sont ceux representes figures 40 et 42. Il est certain 
qu'a la bataille (1'Azincourt2 quelques nobles franeais portaient des 
cottes armoyees par-dessus leurs armures, mais non tous, car beau- 
coup ne furent pas tout d'abord reconnus parmi les morts. Il ne 
parait pas que le due d'Aleneon, qui se conduisit si bravement pen- 
dant cette journeeeüt une cette a ses armes sur son armure.Entoure, 
deja blesse, en vain voulut-il se rendre en se nommant et en levant 
sa visiere, il fut massacre, n'ayant point etc reconnu a temps. 
1 Du seigneur de Mairct, 
2 Le 25 octobre 1415, 
mort en 
juillet 11:19.
	        
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