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avec ceinture, ct cet habillement persiste, dans le has peuple, jus-
r]11"ä1a [in du XIVG siücle (Hg. 8 l). Alors seulement les plis ont dis-
paru sur la poitrine, la ceinture est lrüs-basse, suivant la IIIOÜÜ du
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temps, et la pente tries-courte. Cette juhe est verte; les bas-tie-
chausses sont rouges et les brodequins (chausses) noirs. Ce varlet
est coiffe d'un morceau (Petotfe bleu, et il porte de gros gants.
Lajube des gentilshommes ne subit pas de notables changements
pendant le xni" siecle: c'est une longue tunique a manches justes,
avec ceinture, fendue ordinairement par devant et par derriere.
La partie inferieure devient, sous saint Louis, plus ample c]u'eIle
ne Fetait au commencement du xmt siecle, et l'on voit parfois ses
pans releves dans la ceinture, pour ne pas gener la marche ou les
mouvements violents. Cette habitude, ou du moins la tradition de
cette habitude de retrousser les pans de la jube ou de la cette dans
la ceinture, se conserva tres-tard, car, dans le Journal d'un bow-
geois de Paris sous Charles VI, on lit ce passage: a Mais Dieu, qui
u scait leschoses abscondees (cachees), regarda en pitie son peuple
n et esveilla Fortune, qui en soursault se leva comme chose es-
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nation.
Lnncelot du Lac
franq.