Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 4)

JÜYAUX 
mants pointus : u Ung dyamant pointu, appele le rlyamant saint Loys, 
u assis en cet anel d'or, lequel monseigneur acheta de lllS. de la 
u Riviere; 111 e. xxxvij liv. x s. l)  ff Un tres bel fermait d'or 
a garny d'un beau dyamant pointu et de trois grosses perles, l'une 
a branlant, prise comme appert ou dit inventaire, c'est assavoir : 
a ledit dyamant v mil escus et les trois grosses perles ij mil escus, 
a en ce comprins le fermail; vij m. viiijexxv liv. t. 1.  u Ung collier 
a d'or, de feuilles branlans, garny de xij pointes de dyamans naifs, 
u a xxiiij tronses de perles i. n Ces citations suffisent pour faire 
connaitre la valeur qu'on donnait au diamant pendant les derniers 
siecles du moyen age, bien que ce cristal ne füt pas encore taille de 
maniere a produire les feux obtenus par la combinaison des facettes. 
Il semble que ce fut au xvi" siecle, en effet, que l'on trouva ces 
combinaisons.  
Jusque vers le milieu du X1115 siecle, les pierres fines, diamants, 
rubis, saphirs, emeraudes, topazes, amethystes et hyacinthes, gre- 
nats, opales et caleedoines, n'etaient taillees qu'en cabochon, c'est- 
a-dire arrondies et polies du cote externe, planes en dessous, 
quelquefois (notamment pour les saphirs et emeraudes) avec des 
biseaux mousses sur les rives. Il est evident que ce genre de taille 
ne donnait pas au diamant une apparence meme egale a celle du 
cristal de roche. Mais, vers le temps de saint Louis, on commenea 
a tailler quelques pierres en table, les emeraudes, les saphirs, les 
rubis et les diamants; ceux-ci des lors prirent plus de valeur parce 
qu'ils pouvaient deja produire des reflets irises. Aussi n'est-ce qu'a 
dater du XWÜ siecle que les diamants paraissent estimes et qu'ils 
figurent dans les bijoux. Cependant, une des citations preeedentes 
donne comme ayant appartenu a saint Louis un diamant en pointe. 
Il est donc a croire que les joailliers se contentaient de polir les 
faces naturelles du diamant. tel qifon le trouvait. Ce qui est certain, 
c'est que Louis de Berquen n'a pas aie, comme le pretend l'un de 
ses descendants, Robert de Berquen. en 11669, l'inventeur de la taille 
du diamant, puisque les Romains avaient trouve deja le moyen de 
le percer a l'aide de sa propre poussiere i, et que les comptes 
et inventaires, des le xive siecle, signalent quantite de diamants 
en table, en pointe, en rose. 
l Invent. du duc de Barry] (M116). 
2 Transe rie perle est une Llcnli-perlo cnvhäsSCär).  
nrl. 31530 (1461). 
3 a Nam et intihus frnngihw, et alio rulnmanh: pcrh 
11h. XXXYII, g m.) 
 Jmmni. rleR rlucs de Bnurgngne, 
mari pntesf. n (Plinc. NrzI-ur. hisiL,
	        
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