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'I'OUREZ
lille dbnchanleurs ou de sorciers et qu'elle ne savait jouer du balai
la nuit. v Si bien que les abbes gagnerent.
Ceci prouve que les femmes ne sont pas plus des moines que les
moines ne sont des raisons, et qu'au xiv" siecle non plus qu'aujour-
d'hui, chez nous, la femme ne se soumet (llfillllälflt que son juge-
ment, sa passion ou sa dignile le lui commandent... El c'est fort
heureux!
d u
balai
TOUREZ, s. m. Coiffure de femme, basse, usitee ä dater du
commencement du XIVO siecle : 1 Pour plusieurs pieces de cueuvre-
u ehiefs, gorgieres, Lourez, cspingles el autres atours, achatez par
a PArgentier en la preserlce de Othebon n
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Le toure: etait ou une sorte de diademe tforfevrerie ou de pierre-
ries, de perles, ou une coiffure d'etoffe. Nous n'avons sur cet acces-
soire de la toilette que des renseignements incomplets. Nous
rangeons donc dans cet article les coiffures de femmes, qui ne sont
ni des couronnes, ni des escoflions, ni des cornes ou hennins,
voiles et couvre-chef. Dans le Cymbalunt mundi, le mot toulret est
employe comme loup, demi-masque. Mais au XIVO siecle, en France,
le loup n'etait pas en usage, et le mot touret designait habituelle-
ment un rouet pour Filer. Il ne semble pas que le mot tourez, appli-
que a la coiffure des femmes au XlVe siecle, puisse designer autre
i Ddpenses faites ä l'occasion du mariage de Blanche de Bourbon avec le roi de
Castille D. Pezlro (voyez Comptes de Fargenlerie des rois de Ifrance, par L. Douüt
dÄÄnwq).