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commencent il porter ces surcots et corsets etroits et courts qui
n'avaient ni la commodite, ni l'aisance des dernieres robes du
xm" siecle. Le manteau n'est plus admis que comme vetemenl. de
ceremonie, et, dans l'usage ordinaire. est remplace par les houppe-
IHDÜGS et pelices.
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Pendant tout le cours du moyen fige on n'admet, comme marque de
la heaute physique, que les cheveux blonds. En cela, on etait d'accord
avec Fantiquite grecque. Apollon etait blond ; Venus, Junon, Minerve,
sont represenlees par Homere comme ayant des cheveux blonds.
Il n'est pas une beaute depeinte par les poetes du moyen zige qui
n'ait la crime blonde. Il y avait meme le verbe blondoter (devenir
blond). Les femmes atlachaient une grande importance a faire paraitre
une belle et abondante chevelure qu'elles laissaient pendre, souvent,
derriere le cou. Cependant, au Xllle siecle, la chevelure des femmes est
serree sur la nuque et couvre rarement les epaules. Au commence-
ment du XIV" siecle, elles s'en parent de nouveau, puis Penferment
dans des resilles, des couvre-chef, des tourels.
A la fin du x1v' siecle, la chevelure des femmes tombe parfois en
longues nattes derriere Fescoftion, mais aussi s'y trouve souvent
enfermee. Bientot elle est completement masquee sous les cornes et
hennins (voy. Coirrunn), et ne reparait plus qu'a la fin du xve sieele.
L'usage, chez les femmes, de se farder, comme nous l'avons dit, ne
cessa detre admis pendant le cours du moyen age, mais il fut plus