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nobles vers le milieu du xut siecle, bien que tres-amples, laissaient
voir les formes du corps a cause de la iinesse des etoffes employees,
et qui composaient des plis innombrables non-seulement a la
jupe, mais sur la poitrine (fig. 61). ll etait convenable que ces plis
fussent assez reguliers et tombassent droit. La jupe de la tunique
de dessus est legerement relevee devant la jambe gauche, pour
faciliter la marche, et n'est point fendue. Elle est retenue a la hau-
teur des lombes par une ceinture detoffe dont les bouts tombent par
devant, en formant des plis. Sous cette tunique, il en est une autre
dont les manches, serrees aux poignets, indiquent une etoffe extrü-
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Les
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chausses
sont
de mC-mc
faites
d'une
ätoffe däliiäe .
formant des plis gaufres transversaux. Le manteau est taille suivant
la figure 6 bis, les deux bords AA etant attaches sur lepaule droite
par une tibule. Les corsages des femmes etant aiustes, les plis de
ces corsages etaient horizontaux, ou bien gaufres au moyen d'une
preparation au fer qu'on faisait subir a Fetoffe, laiiluelle etait de
lin ou de toile tres-fine. La figure 7 presente une de ces toilettes
de dames nobles du milieu du xn" siecle. Une robe de dessous. par-
dessus la chemise, etait pourvue de manches justes et gautrees ou
a n'es-petits plis transversaux, avec une delicate passementerie aux
poignets. La robe de dessus, ou bliaut, montait jusqu'au cou et for-
mait, jusquät la hauteur des hanches, des plis reguliers transver-
saux ou une gaufrure. Les manches de ce bliaut, justes aux arriere-
bras, etaient tries-ouvertes aux poignets, et garnies alors de riches
passementeries, ou se terminaient en ruches amples (voyez COIFFURE,
Hg. 5). La ceinture, basse-ttetoffe, faite d'une torsade de soie
1 Statues du portail royal
Notre-Dame de Chartres (1140).