S URCOT
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Ainsi s'en vont-elles secretement, et Estourmy les fait descendre
par une corde attachee 51 un creneau.
Les chevaliers sont en bas qui attendent. Guillaume voiL GaniLe :
f: entre ses bras Faprent.
( Qucx est GaniLe, oü le cucr me tant"?
11 Elc Pacole : Si li dist enlriaut :
u Ge suis ci, sire, ä vo commandclncnt.
a Et vous qui cstcs? Guillaume vraiment,
a Qui moult me poinc de vnstre essaucemcnt.
Allons, dit Eslourlny.
L'aube esularcit, sciguoui-
Oiez la guette et li tabouräour.
S6 il nous voient, n'en irons sans cstour.
Ainsi s'en vont-ils, GHIBVEIHÜJGHHÜLG et ses damoiselies. Estourmy.
qui connait tous les detours des chemins, les conduit
Les fonctions d'un bon messager etaient donc, comme on le voit,
fort etendues et delicates, et les occasions de recevoir des pressants,
ifetre bien vetu, ne lui manquaient pas, s'il fätait adroit, beau diseur,
mais discret.
Souvent ces messagers sont vetus du hoquelon
(voyez ces arLicles).
Ils ne devaient point s'en aller sans armes :
011
de
lu
cape
'l'icrri a fet ses arnms ä sa seLc trousscr.
Que nlesagier ne doit pas sans armes aler,
Puis a chainte Pespie, u cheval va montcrl
Nous avons laisse les surcots pares (dits surcots ouverts) des
dames nobles a la {in du xiv" siecle. Nous allons reprendre cette
parure etrange, et montrer ses transformations pendant le cours
du xv" siecle. Vers 1430, la bande cPhermine qui tombe devant la
poitrine est independante du vetement, c'est une sorte de collier
de fourrure assez etroit. liintervalle entre les deux ouvertures du
surcot a de meme une tres-failale largeur. Ces ouvertures lalerales
se presentent beaucoup moins obliques, et laissent le vetement
tomber par derriere en plis tries-amples, comme un manteau
(lig. 353). Cette dame porte une cotte bleue a manches tres-serrees.
1 Four ucs de Candie chanson V0.
l Y
1' Gnufrngf, vers 3751 et suiv. (xmÜ siirclc).
3 Manuscr. Bihlinth. nation., Buccace, trad.
fram,
(1430 mm
rüllf